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Keyne Adlehyde nous conte son histoire Une flamme s'éteint et un coeur disparaît...Auteur: Charlie Date: 14/03/2007
|| Note : Suite de la nouvelle "Deux âmes rêveuses se rencontrent ||
~Une flamme s'éteint et un coeur disparaît...~
Cycle Blanc - Augure de la Pierre - Jour du Serpent
Âge de Keyne : 15 ans
Âge de Damia : 15 ans
La fin du Cycle du Silence se ressentait par l'apparition de vents glacés, annonçant l'avènement du Cycle Blanc. En cette période, peu d'habitants restent longtemps dehors et tous sont cloîtrés dans différents bâtiments de Nihit.
Une période où la solidarité, bien que répugnante pour chacun, est nécessaire pour permettre la survie.
Durant toute cette saison, je ne pouvais voir que très rarement, et durant des intervalles très courts, Damia qui n'était pas affectée au même "grenier" que moi.
On appelait "grenier", les 3 seules bâtisses de pierre du village. Dans ces derniers, étaient réparties une bonne quantité des provisions que les villageois avaient aggloméré durant les Cycles précédents. La population est répartie dans ces abris et y restent, normalement, durant une bonne partie de l'hiver.
Je m'étais isolé, à l'image de beaucoup d'autres, dans un coin, seul, dans "mon" grenier.
Il faisait nuit et plusieurs personnes dormaient déjà.
Je passai le temps, incroyablement long, à graver des dessins sur des morceaux d'écorce à l'aide d'une lame de dague brisée. Je ne conservai aucune de mes "oeuvres" et les jetai dans l'imposante cheminée une fois l'une d'entre elles achevée.
Personne ne parlait. Certains combattants gesticulaient, faisant des exercices pour éviter de s'affaiblir durant le cycle blanc, tandis que les différents mages passaient leurs journées devant un livre. Les quelques magiciens du feu de Nihit avaient été équitablement réparti dans les greniers, afin de permettre la réalimentation des sources de chaleur essentielles pour continuer de survivre.
Parmis tous les mages, seuls deux d'entre eux maîtrisent la sphère de l'ombre et c'est avec inquiétude et dégoût, que je regardai l'un d'entre eux, présent dans mon grenier, s'entailler le bras, boire son sang ou effectuer d'autres actions toutes plus affreuses les unes des autres.
J'étais inspiré ce soir-là, appliqué à représenter Damia et moi-même sur le bord de la falaise sur laquelle nous avions passé tant de temps ensemble. Mes efforts commençaient à ressembler à quelque chose et, de nouveau, un certain sentiment vint m'habiter.
Soudain, lors de mon dessin, un vieillard s'approcha de moi.
~ Viens avec nous, nous allons récupérer des provisions ! me fit-il. Nous avons besoin de bras vigoureux pour en amener ici.
Celui qui venait de m'adresser la parole se nommait Xar'Alci, l'un des plus âgés du village. Chacun reconnaissait en lui, malgré le refus collectif de hiérarchie véritable, l'un des chefs de Nihit.
Je posai mon matériel et, accompagné de quelques 5 autres personnes, dont 2 combattants, nous sortîmes du grenier afin de rejoindre la cabane-entrepôt qui, au moment de l'hiver et sous le froid intense, est un excellent endroit pour conserver les viandes. Emmaillotés dans d'épaisses couvertures, nous nous dirigions vers cette dernière, aveuglés par le vent cinglant qui nous fouettait le visage et, arrivés sans encombre dans cette dernière, nous nous mîmes à prendre une certaine quantité de provisions.
Les viandes étaient gelées, rendues toutes dures par le froid et les différentes poudres d'épices que nous avions saupoudrées pour permettre un meilleur rendement de la conservation, avaient été fixé par le gel.
Alors que nous commençions à remplir une large couverture de nourritures, nous entendîmes soudainement un gros tremblement. Curieux, chacun de nous nous penchâmes et vîmes qu'un impressionant rocher était apparu au milieu de l'allée du village.
Aussitôt, nous entendîmes un claquement au loin et apercevîmes un second bloc de pierre dans le ciel qui s'écrasa lourdement au sol, détruisant une bâtisse de bois, heureusement, inoccupée en cette saison.
Xar'Alci nous demanda de poser ce que nous avions entre les mains et d'attraper chacun une arme rapidement.
Dans chaque bâtiment de Nihit sont entreposées plusieurs armes de tout genre en cas d'urgence.
Je lâchai le pans de couverture que je tenais et pris une lance.
Au loin, on entendait des centaines de bruits de pas métalliques malgré le sifflement du vent.
Déjà, les habitants de Nihit, regroupés dans les greniers, sortirent et certains mages attaquaient déjà en direction des ennemis.
~ Vous 5, allez en renfort, vite ! hurla Xar'Alci.
Le seul qu'il n'avait pas pointé pour quitter la cabane-entrepôt, c'était moi et, rapidement, je me retrouvai seul avec le chef. Les bruits de lutte devenaient intenses dehors : le croisement des armes rententissaient dans un choc métallique et les différents sorts employés donnaient naissance à des craquements sinistres et autres explosions.
Je ne comprenais pas pourquoi je n'avais pas été envoyé également en renfort et, sous le calme et l'inactivité du chef, je tentai de quitter la cabane pour repousser l'envahisseur.
Bien que chacun ne se préoccupe que de soi, nous avons tous été inculqué à repousser, solidairement, l'ennemi afin de protéger les secrets de Nihit si un jour ce dernier attaquait le village.
Xar'Alci traça quelques runes rapidement dans les airs et, aussitôt, je sentis mon corps paralysé et je m'écrasai contre le sol.
~ Nous allons nous cacher derrière les rochers, hors du village, me fit-il.
Je remarquai là qu'il ne m'avait pas seulement bloqué les mouvements mais également, toute possibilité de parler ou de crier. Il me prit sur ses épaules et courrut du côté opposé à la bataille, tandis que je voyais une lutte déchaînée faire rage. Quelques minutes de course plus tard, nous avions quitté les frontières de Nihit, transgressant par la même occasion une loi infiniment importante de cette dernière.
De nouveau, le chef traça des runes et je recouvris paroles et mouvements.
~ Que faites-vous ? Nihit est en danger ! hurlai-je.
Nous étions abrités entre une carrière de pierre imposante : personne ne nous trouverait ici, c'est évident.
~ Il y a bien plus important ! me répliqua-t-il. Cette fois-ci, nous ne parviendrons pas à repousser l'ennemi, je le sais ... Ils sont bien trop nombreux et, surtout, nous n'avons pas affaire à n'importe qui ... Les Inquisiteurs sont l'élite des soldats du Grand Dragon de la Pierre Keyne.
~ Et c'est une raison pour s'enfuir ? demandai-je.
~ Ecoute, nous devons, avant la survie de village, protéger les secrets que nos ascendants nous ont confié tu comprends ? me fit-il de plus en plus agressivement.
~ Pourquoi ne sauver que moi dans ce cas ? Je ne comprend pas où vous voulez en venir Xar'Alci ! lui rétorquai-je.
Le chef de Nihit soupira longuemment, hésitant sur ses prochaines paroles ...
~ Tu ne dois pas mourir ! Tu es ... spécial, Nihit ne doit surtout pas te perdre ! répondit-il.
~ Comment ça "spécial" ? lui demandai-je aussitôt.
~ Je ne t'en dirais pas plus, reste calme, attendons que la bataille se termine, là je t'expliquerai tout si tu veux, me fit-il.
Soudain, une pensée ressurgit au fond de moi et, sous la peur et la précipitation, je m'adressai de nouveau au chef.
~ Damia ! Je dois aller la sauver ! Je ne peux pas la laisser mourir ! fis-je précipitamment en me levant.
~ Non, tu ne feras rien, tu resteras ici de gré ou de force ! répliqua-t-il en levant à nouveau la main pour tracer des runes.
~ Attention ! criai-je en pointant derrière lui.
Xar'Alci arrêta ses incantations en regardant derrière lui, feinté par mon astuce, et, sans même réfléchir, j'empoignai ma lance solidemment à deux mains et l'abbatit sur sa nuque.
Un filet de sang gicla aussitôt et le chef suffoqua bruyamment, la nuque transpercée. Son corps était parcouru de spasmes et lorsque je retirai mon arme, ce dernier s'effondit au sol lourdement, inerte et probablement mort.
Je me ruai hors de ma cachette, en direction du village. L'obscurité et le vent ne m'aidaient pas dans mon orientation et j'atteignis péniblement, au bout de longues minutes, Nihit.
Tremblant, je faisais face à un village en feu. La plupart des bâtiments en bois s'étaient effondrés et je ne vis aucun survivant. Je courrus à travers les différentes allées, à la recherche de Damia.
Je ne pris pas le temps de m'arrêter pour les quelques agonisants qui me demandaient mon aide et je n'hésitai pas à marcher sur ces derniers pour éviter de perdre quelques précieuses secondes à contourner les mourrants.
Finalement, je la trouvai, allongée au sol et immobile. Je m'approchai rapidement d'elle quand, soudain, à ses côtés, se tenait, debout, un homme en armure. Imposant, il ne portait pas de casque. Il tenait dans une main un bouclier dont la forme m'était inconnue et dans l'autre, une large épée scintillante et entourée d'une aura brune.
~ Tu ... C'est toi qui a tué Damia ? fis-je en sanglotant.
Il me répondit de sa voix grave, sans qu'aucune expression ne vint altérer son visage de pierre.
~ Cette Fataliste ? Oui, comme beaucoup de ces gens que tu vois dailleurs, fit-il.
Je me jetai sur lui, lance à la main. L'homme recula légèrement et, une fois que je fus arrivé à ses côtés, m'asséna un gros coup de bouclier qui m'envoya atterir plus loin, aux côtés de Damia.
~ Je te laisse en vie pour que tu serves de messager à travers Kali, continua-t-il. Tu expliqueras bien ce que l'Inquisition est prête à faire pour laver Kor des impuretés que vous représentez, conlut-il en se retournant et en quittant Nihit.
J'étais là, à terre et impuissant, incapable de venger celle que ... j'aimais ...
Soudain, une main vint s'aggriper à moi.
~ Keyne ... c'est ... toi ? me fit une voix.
Damia était encore consciente, elle me tenait le bras et me fixa de ses magnifiques yeux couleur émeraude.
~ Damia ! Je ... je suis désolé ! J'ai été incapable de te sauver, de te secourir comme je te l'avais promis ! sanglotai-je.
Elle toussa un moment, son autre bras recouvrait une large entaille dans son côté droit.
J'arrachai les vêtements d'un autre habitant inerte non loin de moi et, en dégageant doucement son bras gauche, l'appliquai comme un bandage autour de sa blessure.
~ Il doit rester des herbes curatives dans la réserve, je reviens vite ! lui adressai-je, désemparé.
J'essayai de me lever, mais sa main restait accrochée à moi.
~ Ca ne sert à rien Keyne, je vais mourir, fit-elle d'une voix faible, sans jamais arrêter de sourire. Ecoute bien ce que je vais te dire !
Je me baissai à nouveau, posant un genou à terre et serrai sa main avec les miennes.
~ Continue de vivre, accomplis tous ces rêves que nous nous étions promis de réaliser. Deviens l'artisan que tu m'avais promis d'être. Et, s'il te plaît, promets moi de ... ne pas m'oublier, conlut-elle.
Je vis des larmes couler de ses yeux et descendre doucement le long de ses joues tachées de terre.
~ Tu ... me le promets hein ? me demanda-t-elle.
Je tremblais, je ne savais pas quoi faire ou penser, je ne voulais pas pleurer et, en écoutant ses paroles, je ravalai ma salive et, avec un effort incroyable, lui répondis sans faire entendre mes sanglots.
~ Bien sûr, je te le promet ! Et, je te vengerai aussi ! Je quitterai Nihit et je deviendrai artisan ! Ensuite, je retrouverai cet homme et je le tuerai ! répondis-je.
Je pris quelques secondes pour me remettre de l'effort, en expirant bruyamment. Quand je m'aperçus qu'elle ne répondait pas, un sentiment de peur incroyablement fort m'envahit.
~ Damia ? Damia ?! fis-je en secouant sa main.
Ses yeux s'étaient clos, le sourire toujours aux lèvres.
~ Non ... C'est pas possible ... continuai-je en me mordant les lèvres.
Je lâchai sa main et relevai son corps pour la serrer contre moi, sentant des larmes remonter, puis couler le long de mon visage. Mon désespoir ne cessait de s'accumuler, amertume et tristesse se mêlaient et, une fois tout ce ressentiment arrivé à un point culminant, je poussai un râle terrible et hurlai son nom haut et fort avec une voix empli de larmes et de dépit.
Le lendemain, tard dans l'après-midi, Je me ressaisis finalement, portant le corps de Damia jusqu'à notre falaise, et je l'y enterrai sous le paysage magnifique qu'est le soleil couchant sur le Grand Large.
Je versai mes dernières larmes avant de recouvrir finalement celle que j'aimais sur cet endroit où nous avions passé tant de moments agréables ...
~ Je te le promet, je te vengerai Damia ... fis-je en serrant ma main droite et en déposant le dessin, que j'avais commencé à faire de nous deux, juste avant l'attaque des Inquisiteurs, au pied de sa tombe.
Ceci fait, je retournai en direction du village, empesté par la mort, et rassemblai tous les habitants en un même endroit, empilant les corps au dessus les uns des autres et, après avoir imbibé ces derniers avec les flacons d'huile qui restaient, allumai un gigantesque bûcher pour en finir avec cette cérémonie de crémation.
Je ne le faisais pas par pitié, mais uniquement pour masquer Nihit à jamais.
Tous les bâtiments avaient été démolie ; je passai plusieurs jours à éparpiller les restes par-ci par-là afin de rendre à cet endroit, l'aspect originel qu'il avait plusieurs siècles auparavant.
J'avais récupéré et enfouis dans un sac au passage plusieurs ustensiles et de la nourriture, en préparation de mon voyage. Pour finir, je me rendis dans la carrière de pierre où feu Xar'Alci reposait encore.
Arrivé sur les lieux, je portai le corps du défunt chef quand soudain, quelque chose tomba de sa doublure.
Je reposai le cadavre et me penchai pour voir ce qui avait bien pu glisser de ses poches : un espèce de médaillon, fabriqué dans un métal étrange et sombre, accroché à une chaîne dorée. Je distinguai sur ce dernier, la marque de Kalimsshar dont les mages de l'ombre de Nihit m'avaient parlé.
J'avais entendu, quelques jours avant la tragédie, parler de cet artefact : il serait la clef vers le secret de Nihit ...
J'enterrai rapidement le corps du chef et me dirigeai à nouveau vers le village.
J'ai passé un jour entier à retourner chaque parcelle de terre, dégager les débris minéraux à la recherche de ce secret dont je possèdai la clef.
J'abandonnai finalement, gardant ce médaillon avec moi, et me dirigeai vers les frontières du village.
Je me retournai une dernière fois pour contempler ce qui était, pas plus tard qu'hier, Nihit, le lieu où Damia et moi étions nés ... Je soupirai une dernière fois et, me retournant à nouveau, marchai en direction de Nadjar, la cité du Gouffre ...
Keyne Adlehyde nous conte son histoire Deux âmes rêveuses se rencontrentAuteur: Charlie Date: 14/03/2007
|| Note : Je ne conte pas une quête que j'ai vécu, mais je rédige ici un morceau du passé du personnage que j'incarne. ||
~Deux âmes rêveuses se rencontrent...~
Cycle de Moryagorn - Augure de l'Océan - Jour de l'Ecume
Âge de Keyne : 14 ans
Âge de Damia : 14 ans.
Comme chaque jour, un ciel sombre, masqué par la brume des contrées kalishites, s'étend au-dessus de Nihit, notre village.
Les adultes, à leurs habitudes, s'occupent des corvées d'agriculture et préparent des provisions pour l'hiver cinglant qui se prépare. Je me baladai un peu dans ce paysage morne et sans couleur, que l'automne perpétuel de la région attristait davantage. Construite autour d'une forêt morte et noire, Nihit était exclue de tout et nul n'avait le droit d'en connaître l'existence et de repartir vivant du village. Je passai entre les différentes bâtisses et croisai différentes personnes qui ne m'adressèrent même pas un regard, trop occupées eux-mêmes pour daigner se soucier d'autrui.
Chaque jour était le même pour les habitants de mon âge : attendre la majorité afin de succéder, à mon tour, en tant que Gardien de Nihit.
Conformément aux traditions du village, je n'avais pas de parents, chaque adulte considèrant tous les jeunes villageois comme leurs propres enfants. Néanmoins, ce n'est pas parce qu'ils se prétendent être "nos parents" qu'ils se soucient de nous pour autant ...
Je marchai vers la "cabane entrepôt", où chacun se servait, sous le regard attentif du gardien des lieux, pour se nourrir.
Sans même prendre le temps (et l'envie de toute façon) de le saluer, j'attrapai quelques fruits et commençai à les manger tout au long de ma "promenade" à travers le village.
Soudain, quelqu'un me sauta dessus par derrière et mit ses mains devant mes yeux
~ Qui suis-je ? me demanda cette personne d'une voix rauque et grave.
Aucun doute là-dessus : une seule personne dans ce village est si prompt à ce genre de plaisanteries.
~ Damia ..., fis-je d'une voix plate.
Elle retira ses mains, me rendant la vue par la même occasion, et avança pour me faire face. Son beau visage marquait, pour l'instant, des signes de contrariété :
~ "Damia ...", fit-elle en imitant ma voix sans tonalité de tout à l'heure. Ca ne te fait pas plus plaisir que ça de me voir ? fit-elle d'une voix ironiquement sévère.
~ S ... Si ! C'est pas ce que je voulais dire ! répondis-je d'une voix embarassée.
Son regard faussement malveillant laissa place au sourire auquel j'étais habitué à voir sur son visage.
~ Je plaisantai de toute façon ! Tu viens, on va au rocher ? me demanda-t-elle.
Le rocher, comme on l'appelait entre nous, est en fait une pointe rocheuse à l'extrême frontière du village. La surélévation des lieux nous permettait de voir, au loin, les mers du Grand Large. L'endroit était calme et apportait à qui s'y rendait, un certain apaisement que l'on ne trouve nul part ailleurs dans ces régions.
Voilà maintenant plus de 6 ans que l'on partage nos rêves sur cette falaise, commençant à manigancer des futurs plans pour parvenir à s'échapper du village.
Une douce brise nous caressait tandis, qu'une fois de plus, la discussion se pencha sur nos projets à venir.
~ Je serai une Voyageuse, me fit Damia. Je découvrirai des choses que personne d'autre n'a encore jamais vu ! Je verrai de mes yeux ce que les livres décrivent comme sublimes et apporterai mon avis quant aux lieux qualifiés d'horribles et effrayants. Je m'y vois déjà ...
Je ne répondis pas, continuant de l'écouter et de la regarder ...
~ Et toi Keyne ? Toujours décidé de devenir un Combattant ? me demanda-t-elle.
~ Bien sûr ! Je serai le bras qui te protégera lors de tes voyages dangereux, je serai celui qui repoussera les inconnus mal intentionés qui t'approcheront ! répondis-je fièrement.
~ Je trouve les Combattants si monotones ... Regarde comme ceux de notre village n'attachent aucune importance à leurs rêves, dussais-je s'ils en ont, et font simplement ce qu'on leur dit laissant leurs armes parler à leur place ... Pourquoi ne deviendrais-tu pas quelqu'un imprégné de rêves et de découvertes ? me fit-elle
~ Voyageur tu veux dire ? Comme toi ? demandai-je en fronçant les sourcils.
Pour être honnête, devenir un Voyageur ne m'intéressait pas. Je connaissais les talents d'archer de ces derniers, mais je les sous-estimais encore.
~ Non, je ne te demande pas de devenir comme moi non plus, fit-elle en émettant quelques rires. Pourquoi pas un Artisan ? Ainsi, on se complèterait : moi pour vivre nos rêves et toi, pour les façonner. Qu'en penses-tu ?
Un Artisan ? Je n'y avais encore jamais pensé ... Inculqué depuis mon enfance à la prétention du titre de mage ou de combattant uniquement, je n'avais jamais encore réellement réfléchi aux autres castes. Damia me parlait souvent de celle des voyageurs, mais j'avoue ne m'être jamais attardé quant à l'existence des autres.
"Façonner nos rêves" ... Une expression qui me plaisait tant ...
Je restai donc plusieurs minutes sans rien dire, méditant, sans m'en rendre compte, sur un possible avenir d'Artisan.
~ Mais ... tu peux également désirer continuer sur la voie des Combattants, ça ne me gêne pas, me fit-elle sur un ton embarassée. Désolée d'essayer de t'influençer, je ne me rend pas compte.
~ Damia, répliquai-je. Devenir d'Artisan est une voie à laquelle je n'y avais jamais songé ... Après tout, créer et émerveiller est une vocation que j'admire. Néanmoins, je m'initierai dans la forge, afin de pouvoir te protéger, quand même, lors de nos futurs voyages, qu'en dis-tu ? demandai-je.
Elle esquissa un large sourire et reprit, toujours ironiquement, un ton sévère pour m'adresser les paroles qui suivent :
~ Mais promets moi que tu apprendras également à faire autre chose que des armes hein ? me fit-elle en me pointant de son index. Peut-être un jour, comme ça, tu pourras me montrer ce que représente le "magnifique" décrit dans les livres, conclut-elle en souriant.
~ Les armes aussi peuvent être belles tu sais ? lui répondis-je en soupirant.
~ Mais c'est tellement moins romantique une arme ! me ria-t-elle.
Je sentis peu à peu mes joues s'empourprer suite à ce qu'elle venait de dire.
~ Je taquinai de toute façon, lui répondis-je. Je m'initierai également dans ... le dessin ou la peinture qu'en penses-tu ? Comme ça à la fin, je serai apte à te dresser un portrait.
~ C'est vrai ? me demanda-t-elle ravie. Fais m'en la promesse !
~ Je te promet, lui rétorquai-je d'une voix lassée.
~ De toute façon, tu vas oublier comme d'habitude, fit-elle en riant.
~ Tu te moques encore de mon amnésie hein ? répondis-je en soupirant. De toute façon, tu me le répéteras assez pour qu'il me soit impossible de l'oublier, ai-je tord ?
Elle continua de rire sans prendre le temps de me répondre.
Je la regardai, heureuse. Mon coeur crépitait et mes mots se perdirent sans que je ne puisse lui adresser autre chose.
Même isolé dans les contrées redoutables, perdues et mornes de Kali, je continuai de penser que je serai comblé tant que je resterai avec Damia ...
A Nihit, les autres habitants craignent son esprit ouvert, absent dans ce village depuis des siècles, et la surveillent attentivement. J'ai souvent entendu les anciens parler de me retirer d'elle au plus vite, afin que mes convictions demeurent similaires à tous ceux ayant vécu ici.
Je me moquai bien de ce qu'ils pouvaient penser ; et j'ignorai toutes les personnes qui me mettaient en garde.
Personne n'a le droit d'influencer sur le destin de quique ce soit ! Si Damia et moi-même voulons quitter ce village pour aller accomplir nos rêves, peu importe les lois de Nihit ou le secret qu'elle cache ...
Nous prenions simplement les précautions nécessaires pour parler de ça hors de l'écoute des villageois, afin de rester discrets quant à nos ambitions futurs.
Nirvène nous conte son histoire Le chaos dans l’ordreAuteur: FOUX Date: 17/09/2004
Le chaos dans l’ordre
Synopsis
Les joueurs reviennent d’une campagne d’exploration et de diplomatie pour le comte de Kern (capitale du Royaume de Brorne : la pierre et l’ordre). Quand ils vont donner leur rapport au conseil de la ville, ils apprennent la mort de Mülrock, le gouverneur de Kern. Les protecteurs se retrouvent sans supérieur hierarchique et l’inquisition brule de vanger cet assassinat. Aldur Kiell, le chef de la diplomatie, demande aux joueurs de retrouver l’assassin avant un carnage de l’inquisition. Le lendemain, ils se rendent sur le lieu du crime. Le cadavre est dans une fontaine, une plaie de dague dans le dos. Après enquête (science et magie), ils devinent un empoisonnement. Un clochard a vu une vieille femme quitter les lieux au moment du crime. On retrouve sa maison après enquête (gang et cadastre). Il n’y a personne mais les joueurs trouvent un passage secret menant au district de l’Obsidienne (légende sur un quartier sous terrain fataliste). Après infiltration, ils retrouvent Grimiel, l’empoisonneuse et doivent combattre ses golems. Quelque soit l’issue du combat, ils sont repérés tôt ou tard par les fatalistes et sont menés au pied du chef de l’Obsidienne. Ils vont y être jugés et à l’approche de la sentence, des protecteurs investissent les lieux, prévenus par le dragon lié à Arouk. L’inquisition condamne tour à tour les fatalistes à être crucifiés le long de l’artère centrale. Les joueurs tournent en rond dans cet enfer jusqu’à ce qu’une jeune femme ne vienne leur échanger des informations contre le serment de la protéger contre tous les dangers. Elle déclare que c’est la femme de Mülrock qui serait l’assassin. Il faut trouver les preuves pour l’incriminer (lui tirer les vers du nez, enquête, casser ses alibis). Il y a procès et Brorne se réveille au moment de la sentence. Après explication, il félicite les joueurs en personne et dévoile (si cela n’a pas déjà été découvert) l’identité de la jeune fille qui n’est autre que Grimiel.
Scénario
Arrivée à Kern, vers 11h30 (description de la ville). A midi, l’activité de la ville se ralentie pour écouter la voix du Hérault dictant les édits draconniques depuis le minaret du temple de pierre.
Une fois dans le château, c’est l’agitation dans le siège bureaucratique de Kern. Quand les joueurs arrivent dans la salle du conseil, ils aperçoivent 5 inquisiteurs dont Katherine Kerntyt, la régente de l’inquisition, en pleine dispute avec le conseil. apparemment, la régente soupçonne les hérétiques de l’assassinat de Mülrock, accusation que le conseil de Kern juge prématurée. Puis, Aldur Kiell, le diplomate, vient féliciter les joueurs, mais leur explique que l’heure est grave et qu’il viendra leur expliquer la situation demain chez Torak vers 10h.
En ville, tout le monde ne parle que de cet assassinat, les rumeurs les plus extravagantes abondent. Dans la nuit des rafles d’inquisiteurs s’effectuent à de nombreuses reprises, les protecteurs ne sachant que faire en l’absence d’ordre.
Le lendemain, Aldur Kiell arrive et explique que Brorne sommeille et que Hugmar Kast, le grand maitre des protecteurs est en voyage diplomatique avec Ankar. Plus aucune personne ne peut réellement canaliser les inquisiteurs d’autant que leur nouvelle régente est virulente. Les escouades de protecteurs ont des ordres contradictoires en l’absence d’un pouvoir central. Il est impératif de trouver le coupable rapidement car si ce sont les inquisiteurs qui le trouvent, en plus de continuer des massacres inutiles, cela appuiera leur pouvoir, leur donnant le champ libre pour les pires excès.
« Prenez mon sceau de diplomate du conseil de Kern, espérant qu’il vous ouvrira des portes bien qu’il n’évitera pas tous les obstacles. L’avenir de Kern est entre vos mains. »
Les joueurs vont se rendre sur le lieux du crime : une fontaine du district de saphir (description du quartier des chutes d’eau). Malheureusement 3 inquisiteurs sont déjà sur place. Il va falloir négocier .vec eux. Mais avec un peu d’explication et le sceau d’Aldur Kiell, ils cèdent le passage. Le corps n’est biensure plus là, mais on a façonné une illusion du cadavre pour les besoins de l’enquête. Mülrock est à moitié dans la fontaine, les pieds à l’extérieur, une dague étant posée dans la fontaine. Une petite entaille de la taille de la dague orne le dos du cadavre.
* avec un jet de premiers soins ou médecine, on voit mal comment un protecteur de la force de Mülrock pourrait succomber à un aussi si faible assaut. On peut conclure à un empoisonnement.
* le poison n’est pas identifiable sur le cadavre, la dague étant lavée par l’eau de la fontaine.
* le prodige a un pouvoir lui permettant d’avoir une vision du passé par rapport à un lieu. Cela donne une vision floue où l’on voit une belle femme gantelée embrasser Mülrock, tout en profitant pour le poignarder. La femme part féliciter une vielle femme au visage laid, vêtue de noir et vante la qualité de son poison tout en achetant son silence. Les deux femmes quittent la place.
En quittant la place, un des joueurs remarque qu’un petit homme se cache derrière des poubelles au passage des inquisiteurs dans la rue du linge. Il s’agit d’un des rares clochards de Kern, un petit vieux en haillons. Il se cache car il a peur d’être accusé du meurtre par les inquisiteurs, mais il ne veut pas quitter son super coin sinon quelqu’un viendrait le lui piquer ! Il a vu une vieille femme d’une grande laideur en toge noire avec des dessins de racine blanche et avec à la main une bourse bien garnie. Il l’a suivie pour la vo… euh pour quémander à sa générosité. Mais la rappia est entrée dans l’auberge du Tord Boyau sans même le regarder.
Arrivés dans l’auberge que les joueurs connaissent, ils peuvent interroger l’aubergiste et les clients. Tous ont remarqué cette vieille femme aux traits si disgracieux. L’aubergiste a même noté son nom : Grimiel car elle devait un peu d’argent qu’elle a remboursé dans la soirée d’avant hier.
Fausse piste : un des clients (une petite frappe) propose de donner son adresse contre un drac d’argent. L’adresse est au bout de la ville est en plus elle est proche.
Avec ce nom, par l’intermédiaire de gangs ou tout simplement en cherchant dans les cadastres de la ville, on peut savoir que Grimiel habite au 8 rue des halles du district du diamant (en dehors des remparts). Quand ils arrivent à l’adresse, ils l’aperçoivent rentrer dans sa demeure. C’est une petite maison en pierre sinistre et la porte est fermée à clef. A l’intérieur une petite échoppe d’apothicaire médicinal et une 2ème pièce avec un lit, une armoire et une grande cheminée noire de charbon. En se rapprochant de la cheminée (si les joueurs ne le font pas, le fluix le fait) on se rend compte que le charbon donne la capacité de passe muraille. Les joueurs décident de traverser la cheminée. C’est un passage fataliste qui remplit les joueurs de doute (+ 2 points fatalistes).
Après avoir passé les 3 mètres de pierre, les personnages sont rincés par une petite chute d’eau souterraine. Une fois lavés et les esprits retrouvés, ils constatent qu’ils sont dans le district de l’Obsidienne (vieille légende d’un quartier sous la ville en proie aux fatalistes). Il y a des serviettes sur le coté et ils peuvent se faire passer pour des fatalistes (de toute façon il faut trouver la sortie car le passage ne va que dans un sens). Il doit y avoir 300 personnes qui y vivent. Les maisons sont en pierres et jumellent stalagmites et stalactites. Au centre de cette immense caverne, se trouve un pic sur lequel siège une grande demeure. Les PJ aperçoivent Grimiel dans les ruelles. Ils peuvent la poursuivre mais discrètement. Le quartier est rempli de tatoueurs élémentaires, guerriers de l’ombre… Pendant toute la poursuite personne ne les reconnaît. Grimiel rentre dans une petite échoppe d’alchimiste empoisonneuse.
Les joueurs rentrent à l’intérieur. Grimiel, surprise, lance une invocation. Deux statues de golem placées sur les cotés s’activent. Grimiel les contrôle dans une sorte de transe la rendant inapte à toute action.
Combat…
S’ils ne parviennent pas à la vaincre, elle lance un 2ème pouvoir plaçant les joueurs en catatonie et si elle perd, elle se dissout sous forme de flaque noirâtre et disparaît dans les murs.
Quand ils sortent, un des fatalistes reconnaît leur identité et les joueurs sont pris à partie par la foule. Ils n’ont aucune chance de résister et sont attachés et montés dans une cage au sommet du pic.
Ils sont présentés devant Arkonish, le chef fataliste qui les juge d’espionnage dans le but de dévoiler l’existence du district de l’Obsidienne. Tout ce qu’ils peuvent faire c’est gagner du temps par le dialogue. S’ils ne le font pas, ils sont traînés dans la ville pour y subir les assauts d’une foule hargneuse (lapidation et crachats en perspective). S’ils tentent de se faire passer pour des fatalistes, on les soumet à un lishten (un petit singe qui a la particularité de repérer les tendances). C’est là qu’une légion de protecteurs rentre en trombe dans le district arrêtant tout le monde. Panique générale mais les protecteurs viennent libérer les joueurs sur la demande du dragon lié à Arouk qui avait suivi de loin leur progression. Malheureusement, Grimiel ne fait pas partie des capturés.
Les inquisiteurs font un scandale car ils veulent un bûcher historique pour punir l’hérésie de Kern. Mais les protecteurs tiennent bon et exigent un procès au cas par cas. Malheureusement les procès ne sont qu’une farce qui revient à une exécution toutes les 2 heures. On pend et crucifie les fatalistes tout le long de l’artère centrale de Kern. Les joueurs tournent en rond dans cet enfer jusqu’à ce qu’une jeune gitane d’une incroyable beauté, du nom de Roxiane, vienne voir Styx et ne le charme. Elle dit qu’elle a des informations à donner au sujet du meurtre de Mülrock mais en échange, elle veut être protégée de tous les dangers. Elle déclare avoir vu la scène cachée derrière des poubelles depuis la ruelle du linge. L’assassin de Mülrock n’est autre que sa femme Dame Annelie. La connaissant de réputation, elle n’aurait pas supporté les diverses escapades de son mari et aurait acheté un poison à une vieille apothicaire.
* si l’on creuse, c’est Grimiel qui s’est métamorphosée.
Il faut prouver que Annelie est coupable d’autant que Roxiane ne veut pas témoigner de peur de représailles de cette puissante dame de Kern.
* il faut soit un jet de connaissance magie ou en demandant les conseils de Aldur Kiell pour avoir l’idée de confronter la dame à un mage du rêve lors du procès.
* il faut lui tirer les vers du nez chez elle. Soit les joueurs ont un dialogue brillant et elle éclate en sanglots avec aveux, soit elle déclare qu’elle était avec le Comte Azirak lors d’un repas privé pendant l’incident (Azirak est un vieil ami commun à Torak). S’ils insistent pour la confrontée immédiatement avec Azirak, elle refusera et Azirak ne confirmera pas les dires de Annelie. Mais si on lui laisse du temps, elle partira au galop pour le prévenir et le corrompre. Dans ce cas là, il semblera géné de mentir à son ami et contre un jet de psychologie de Torak, il avouera la manigance d’Annelie.
Il faut présenter les faits au conseil de Kern qui par la suite convoque la haute cour de justice.
Le procès a lieu et un jour plus tard, on s’apprête à prononcer la sentence… la terre tremble, et on entend un rugissement de la terre. Tout le monde se presse à la fenêtre : Brorne vient de se réveiller et enrage de voir les massacres de Kern. Il arrive sous sa forme humanoïde pendant le jugement et attend la sentence : la prison à perpétuité. Brorne, avant de partir (si Roxiane n’est pas démasquée), remarque une aura magique factice. Il regarde Roxiane et lui dit « apparais sous ta vrai forme ou il t’en cuiera ! ». Roxiane se métamorphose en Grimiel. Mais elle supplie les joueurs de respecter leur serment. Ils la défendent et Brorne demande qui ose l’interrompre. Après explication auprès du conseil de Kern, il félicite les joueurs et déclare : « Si vous voulez tenir vos engagements, alors que cette fataliste retrouve la voie de la raison et des dragons sous votre garde et vos enseignements ».
Pour ceux qui s’intéressent à Prophécy, Dame Annelie était sous influence d’une étoile (autre entité pensante du jeu).
FIN
Mastermario (MJ) nous conte son histoire scenario de prophezineAuteur: BELLAUD Romain Date: 29/08/2004
Mes aventuriers ont donc commencer la campagne offerte par prophezine ^^, voila leur peripéties :
les PJs sont donc aller dans les marches d'Alizee afin de toucher une recompense promise par Jard ( voir campagne dans les livre bonus de prophecy ). la ils ont "recruté" deux guerriers marches alizees, les dits humanistes de ma presentation.
Ils ont ensuite fais la rencontre de caladrins qui souhaitent avoir l aide de mercenaire pour partir en direction d'yris afin d y vendre un objet etrange oO ( voir la campagne pour plus dinformation sur le scenario )
Les Pjs, toujours a l affu du progit, ont donc tres facilment accepter l'offre de caladrins, il sont donc partis vers le sud.
Quelques jours apres leurs depart, ils finissent par tomber sur le dit Borm, l ours de heyra, petit jet de connaissance des animaux .... ah ? personne a ? ( voila ce qui se passe quand on a que des competence de combats =) ).
Resultat, les PJs attaquent l ours, la protecteur entre en appel de la bete et commence a moissonner le cadavre de l ours.
Le lendemain, fier de leur resultat, les Pjs partent donc en direction de Yris. Cette fois-ci, ils tombent sur une dryade de feu, qui apparait dans leur feu et commencent a danser... toujours dans un grand elan d ingenuosité, ils commencent a mettre en place un plan pour la tuer oO...
Finalement, apres que les MJs les ait convaincu de ne pas le faire ^^, les PJs reprennent la route.
Un soir, ils approchent de la dites plaines dans laquelle a lieu l enterrement de la reine des dryade ( a ce moment comme les PJs ont tuer l ours, ils auraient du se faire attaquer a vue, mais heureusement pour eux, leur MJ est trop bon :p )
Petit jet de discretion pour s approcher et voir se qui se passe ... pas de bol, echec critique et l un des humanistes trebuche et finit le cul en l air devant le prodige. Suite a l usage un peu precipité de pouvoir humanistes, le prodige les laisse partir indemne.
On en arrive enfin au moment ou Yamael ( l apprentie de Calandrin ) tripote le dit objet et se blesse gravement. Les PJs arrivent et voient que sa blessure n'est autre qu une enorme brulure... leur etoile faisant effet ( :p ), les PJs commencent a soupsounner la dryade ^^
Finalement, ils arrivent enfin a la frontiere de Solyr, la ils tombent nez a nez avec des garde verreux qui leur demande un droit de passage sur leur terres de 1 po par personne oO.
Encore une fois, les humanistes usant de lezur pouvoirs modifie la memoire du chef des gardes en lui incrustant un souvenir ( celui de son seigneurs lui ordonnant de repartir ses richesses a la populations ^^ ).
Tant bien que mal, ils arrivent enfin a Yris, la ils vont rapidement se reposer, fier d eux. Le commercant commence a faire toute les echoppes possible afin de trouver une riches marchandes, mais en vain ...
Les humanistes preparent un mauvais tours pour se jouer du commercant.
Le protecteur soupsonne largement les deux nouvelle recrue d'avoir des tendances peut draconiques, mais a cause du passage d un inquisiteur qui les as interroger et est aprtie sans faire d histoire ( Othar ), il finit par leur laisser quelques instants de repis.
Et enfin, le voyageur commencent a mettre en place ses nouveau ideos : tout pour la veuve et l orphelins ( mais pas les autres :p )
C'est donc apprement qu'ils s'empiffrent le soir meme de la nourriture empoisonner par caladrins, et qu'ils se reveillent le surlendemain, dans une auberge miteuse, avec un mal de crane epouvantable..
La suite ( 2eme volets tres bientot )
Antarius nous conte son histoire La quête d'AntariusAuteur: Vincent Date: 26/08/2004
La quête d’Antarius
C’était par une froide soirée d’hiver de l’année 1123. La tempête faisait rage au dehors. Nous nous resserrions autour du feu qui crépitait dans la cheminée quand soudain des coups sourds furent frappés à la porte. Mon père se leva pour aller ouvrir. Un étrange homme encapuchonné se tenait sur le seuil. Il nous dit :
-Bonsoir gente compagnie. Je m’appelle Rédorick. Je suis barde et je me rendais au château de Poliraque, quand j’ai été surpris par la tempête… Je viens quérir le gîte et le couvert. Auriez vous l’amabilité de me les accorder ?
Nous le laissâmes entrer et l’invitâmes à se réchauffer près du feu pendant que ma mère préparait son repas. Quand il l’eut fini, nous nous assîmes en cercle autour de lui pour écouter une de ces magnifiques histoires dont seuls les gens de sa caste ont le secret… Il commença…:
« Voici quelques années, par une froide nuit d’hiver, un peu comme celle-ci, Bordack, un druide chargé d’aller chercher des herbes dans la forêt, entendit un cri proche de lui. Il se rendit sur les lieux et aperçut…un bébé. Eh oui, un bébé emmitouflé dans des couvertures au pied d’un arbre. Bordack le ramena à toute vitesse à sa tribu en abandonnant ses précieuses herbes. Après avoir montré sa trouvaille au druide supérieur, celui-ci décida d’élever l’enfant comme l’un des leurs.
Quatorze ans plus tard, Antarius (nom donné par les druides) apprit par Bordack la vérité sue son origine et reçut un bijou, glissé entre les couvertures par ses parents. C’était un médaillon gravé d’un arc et d’une épée entrecroisés, ce qui était l’emblème de l’empereur. A l’aide d’une dague, il ouvrit le médaillon et aperçut un morceau de parchemin plié. On pouvait lire ce message écrit à la hâte : « Que ce médaillon te porte chance pour vaincre notre ennemi ! » Et c’était signé de la main de ses parents. Antarius commençait à se poser des questions quand il prit la résolution de se rendre à la capitale pour y rencontrer l’empereur et essayer de comprendre son passé…
Il enfourcha son cheval en emportant uniquement une couverture, des vivres pour le périple et une épée. Le début du chemin se déroula sans problèmes jusqu’au moment où il rencontra un loup… Le combat s’engagea mais Antarius n’avait jamais tenu une arme… Le combat tourna mal et le loup prit bien vite le dessus. Il approcha sa gueule de la gorge du pauvre hère. Antarius le supplia de ne pas le toucher et miraculeusement la bête s’arrêta net et tomba à ses côtés, une flèche entre les omoplates. La tête d’une jeune femme apparut. Ils firent les présentations et Antarius se remit en route avec Xana, sa nouvelle amie. Le chemin jusqu’à la ville se déroula sans encombres. Malheureusement, ils durent se séparer car Xana devait se rendre à la guilde des guerriers. Ils se saluèrent et se séparèrent.
Sur présentation du médaillon, on conduisit Antarius chez l’empereur à qui il demanda des explications sur ses parents. On lui répondit qu’Eothek et Xalfire, étaient les deux gardes du corps du souverain avant de se faire assassiner, on ne sait pour quelle raison. Une larme coula sur la joue de l’orphelin. Une larme de rage, de haine et de tristesse. Antarius prit sa décision : il allait suivre une formation de combattant.
Après trois ans d’entraînement intensif, il avait grandit autant en force qu’en habileté et en taille. Le maniement de l’épée et les arts martiaux n’avaient plus de secrets pour lui. Il commença son enquête par les dossiers de naissance car dans ce monde*, à chaque naissance, les parents doivent se rendre à la capitale pour faire recenser l’enfant et expliquer la situation parentale. Arrivé sur place, il se rendit au bureau des dossiers pour chercher toutes les personnes susceptibles de commettre un meurtre à cause de leur origine. Deux individus « répondaient à l’appel ». Le premier s’appelait Gnarf, un troll ayant assassiné ses parents sous un coup de colère et qui continuait à tuer des gens pour le plaisir. Le deuxième était Wyllock, un elfe noir maléfique né dans les mêmes circonstances qu’Antarius et ayant détruit sa famille adoptive après avoir appris la vérité. Il commença son enquête en se rendant chez Gnarf.
En chemin vers la caverne, Antarius entendit un bruit atroce… Un combat… Antarius mit pied à terre et courut dans la direction d’où provenait le cri et qui vît-il ? Gnarf n’était pas dans sa caverne : il se battait, dehors, à mains nues, avec un ours ! Le troll faisait deux fois la taille de la pauvre bête mais était beaucoup moins agile. En quelques coups l’animal terrassa Gnarf et s’apprêta à lui donner le coup de grâce mais c’est à ce moment qu’Antarius chargea. Et l’ours, déjà blessé, préféra s’enfuir plutôt que de s’engager dans un nouveau combat. Notre héros attacha donc son ennemi à un arbre et commença à le laver (pire des tortures pour un troll). Malgré les longues heures de raclement, Antarius l’abandonna à son arbre: ce n’était pas lui.
Immédiatement, il se mit à la recherche de Wyllock. Passant dans les auberges, les tavernes, les marchés… personne ne savait où il était possible de le trouver mais tout le monde connaissait son nom et surtout ses crimes. Déçu, il se rendit à la taverne où il avait demandé des renseignements et commanda une bière. Soudain, il entendit, à une table avoisinante, quelqu'un prononcer le nom de Wyllock. Antarius écouta attentivement cette discussion :
« - C’est le troisième cette semaine-ci. Ca commence à bien faire ! , se plaignait le premier.
- C’est un fou, rétorqua le deuxième. Il faut être un tueur en série pour tous les commettre, comme dans ce cas-ci, des nuits de pleine lune** et sur la grande place en plus ! »
Antarius se leva : il en avait assez entendu. Il jeta un rapide coup d’œil au calendrier et remarqua que la pleine lune suivante aurait lieu ce soir là. A l’aide des passants, il se dirigea vers la grande place et loua une chambre dans une auberge adjacente. Cette nuit il y aurait un mort de plus. Mais, serait-ce Antarius ou Wyllock ? Il se leva et observa la place de sa fenêtre. La vue était splendide. Il s’amusa à regarder les marchands plier leurs étalages, les enfants courir dans les rues et le magnifique coucher de soleil illuminant la ville et ses environs. Il adressa un signe de la main à Xana, se trouvant là pour « affaires ». Il resta là, surveillant chaque recoin, chaque personne. Quand soudain, il distingua une silhouette sombre dans un coin de la place. La nuit commençait à tomber et seul restait cet homme tranquille dans l’ombre. La personne s’avança brusquement vers l’auberge, d’un pas rapide. Antarius n’eut que le temps de se jeter à plat ventre pour esquiver le magistral coup d’épée. Il se releva et vit l’homme sans son capuchon. Il avait la peau noire et les oreilles pointues : un elfe noir. Antarius sortit sa lame destructrice de son fourreau à toute vitesse et se prépara au plus grand combat de sa carrière. Il fît tournoyer son épée au-dessus de sa tête et l’abattit en direction de son ennemi mais en vain : il était très rapide et la lame d’acier fit voler les plumes d’un oreiller. Soudain, Wyllock chargea Antarius et termina son plongeon contre le mur. Son esquive sauva la vie à Antarius. Mais cela durerait-il longtemps ? Les épées allaient tellement vite que l’on ne pouvait les distinguer à l’œil nu. Coups, parades, esquives, … Tout se succédait à une vitesse ahurissante. Quand tout à coup, Wyllock effectua une roue pour éviter un coup mortel de son ennemi, mais cela lui fut fatal. L’épée d’Antarius profondément encastrée entre ses côtes ne lui promettait plus une vie très longue. Il tomba à genoux et lâcha son épée. Il murmura :
- Il était impossible de me tuer…
- Dans mon pays, une histoire commence comme ça : « Ils ne savaient pas que c’était impossible…alors, ils l’ont fait. » Mais pourquoi avoir tué mes parents ?
- Si je ne l’avais pas fait, je serais mort : j’ai grandi dans une tribu de druides, comme toi, mais, moi, au lieu de la remercier, je l’ai détruite. Un archi-diable habitait la région et ce renseignement lui fut rapporté. Il me prit sous son aile et me chargea de missions, comme celle de tuer tes parents, … Pardon… Nous aurions pu faire une bonne équipe tous les d…
Sur ces mots, il mourut. Antarius parcourt toujours les routes en quête de nouvelles aventures. »
Là dessus, Rédorick termina son récit. Nous l’applaudîmes tous chaleureusement. Une larme coula sur ma joue.
Notes de l’auteur :
*L’histoire se déroule dans un monde parallèle ou se côtoient elfes, trolls, humain, et biens d’autres.
**L’histoire se déroulant dans un autre monde, il est normal d’avoir plusieurs pleines lunes la même semaine.
Mastermario ( MJ ) nous conte son histoire SynopsisAuteur: BELLAUD Romain Date: 09/08/2004
Voici donc la présentation actuelle des membres de l'étoile T'sya, qui ne regroupa que des élus draconiques pendant 10 scénarios, avant de voir sa tendance "discorde" prendre le dessus sur les autres ...
En effet, maintenant, pratiquement tous les membres de l'étoile ont des tendances autres que draconique ... quel déchéance !
Tout d'abord, les deux nouvelles recrues de l'étoile ne sont autres que 2 humanistes, l'un remplaçant un prodige élu de Heyra, mort après que son Dragon est attrapé le fléaux, et l'autre un combattant, mort au combat d'un projectile cardinal, tiré par l'un de ses compagnons pour l'empécher de tuer le protecteur (il était sous emprise magique d'un sort de l'ombre).
Reste donc dans la compagnie, un fataliste au tendance humaniste oO, le dit voyageur (qui a déjà tiré des fléches sur un dragon), le dit protecteur, qui vient de passer écuyer-inquisiteur, et un commercant qui ne pense qu'à deux choses :
- la premiere étant de rejoindre une guilde d'assassin,
- et l'autre de se marier afin de pouvoir toucher à l'héritage de sa famille, assassinée par des fatalistes.
Voila pour la description, bientot la suite de leur aventure ^^
Morrock nous conte son histoire Libre arbitreAuteur: Eliaphel Date: 15/07/2004
Morrock se leva pour la énième fois et recommença à tourner en rond dans sa cellule. Il saisit une nouvelle fois les barreaux de sa cellule pour éprouver leur solidité ; Il enragea : aucun moyen de se soustraire à ses geôliers. La raison de sa présence en prison l’énerva encore plus. Il donna un coup de pied violent dans une des barres de fer, de rage et de désespoir, mais ne réussit qu’à se faire mal au pied. Il se rassit dans la paille et commença à se remémorer les raisons de sa présence ici.
Tout avait commencé un peu plus d’un an auparavant. Il explorait alors avec des amis des souterrains qu’un notable soupçonnait de renfermer de fabuleux trésors. Tout ce qu’ils avaient trouvé était un gros lézard fouisseur. Après un combat acharné, Morrock avaient réussi à le blesser à mort, mais la bestiole avait fuit précipitamment. Ils ne s’étaient plus inquiétés d’elle, mais ils avaient entendu un fracas énorme quelques minutes plus tard. Inquiets, ils se précipitèrent vers la source du vacarme et arrivèrent bientôt sur un éboulis. Ils avaient d’abord tenté de s’enfoncer plus loin dans le tunnel, espérant trouver une sortie, mais ils étaient tombés sur un cul-de-sac. Ils avaient ensuite tenté de dégager le passage, mais après trois jours de travail acharné, il ne leur restait presque plus de nourriture, plus d’eau et seulement quelques heures de lumière. En outre, les gaz des torches et des lampes à huile commençait à polluer l’air de façon dramatique. Ils se résolurent donc à tenter leur dernière chance.
Le mage (maudit soit-il celui-là) connaissait un sort qui leur permettrait de s’échapper de cet enfer. Mais il les avait prévenus : il ne pouvait en aucune manière contrôler leur destination, qui serait pour chacun d’entre eux différente. Les chances d’apparaître dans un lieu mortel n’étaient pas négligeables. On disait même que certains mages l’ayant utilisé avaient reparu au cœur même de montagnes. Le groupe discuta un peu de cette solution, mais ils n’avaient plus le choix, ils mourraient de toute façon s’ils ne faisaient rien.
Morrock se porta volontaire pour passer en premier. Il voulait en finir le plus vite possible, et, s’il devait mourir ce jour là, ce serait sans la peur au ventre. Le mage exécuta son rituel et ouvrit un portail irisé. Morrock dit adieu à ses amis et sauta dedans. Il ne put s’empêcher de fermer les yeux et se sentit instantanément tomber. Il sentit un vent frais et puant sur son visage et rouvrit les yeux. Quelle ne fut pas sa surprise ! Il se trouvait au-dessus d’un énorme ravin sombre, dont il ne pouvait pas voir le fond. Une ville était construite tout autour et sur ses parois. Il faisait sombre et l’aspect des lieux n’inspirait pas confiance, et lui tombait de plus en plus vite. Il espérait simplement que le fond de ce fichu ravin arriverait vite. Il s’en trouvait à ce stade de sa pensée, lorsqu’il ressentit un choc d’une violence inouïe qui lui fit perdre connaissance.
Lorsqu’il reprit ses esprits, il fut saisi d’effroi. Il se trouvait dans une énorme patte noire et légèrement vaporeuse. Il tourna difficilement la tête pour voir un cou noir et tortueux se terminant par une gueule déchiquetée remplit de véritables lames de rasoir. Ils arrivèrent bientôt sur une plate forme, et le fils de Kalimsshar le posa brutalement au sol. Il roula sur quelques mètres, et le temps qu’il se relève, un homme émergea d’escaliers qui s’enfonçait dans le sol. Il baissa la tête en signe de révérence devant le dragon durant de longues minutes. Il la releva enfin, et remercia à voie haute l’ailé pour son présent qui lui faisait honneur. Morrock ne comprit de quoi il en retournait que lorsque l’homme claqua des mains. Deux hommes robustes et armés apparurent et se dirigèrent vers lui.
- Emmenez mon nouvel esclave avec les autres.
Morrock avait perdu son arme et il ne put rien faire.
Il fut réduit en esclavage durant deux longs mois, au terme desquels il finit par trouver un moyen de s’échapper. Deux mois durant lesquels il n’avait cessé de nourrir l’espoir de retrouver les siens, de quitter la cité maudite, Nadjar. Il était maintenant libre, mais il lui fallait trouver des dracs s’il voulait réussir à quitter cet enfer. Il erra dans les ruelles sombres et anarchiques, où le pire côtoyait le meilleur, où le laid valorisait le plus beau, où le plus pauvre mendiait auprès du plus riche. Le mélange des genres l’étonna, mais n’était pas toujours déplaisant.
Il trouva finalement ce qu’il cherchait : l’arène de Nadjar.
Il travailla comme gladiateur durant près de six mois, rassemblant un peu d’argent. Il avait réussi à se faire une petite réputation, grâce à quelques beaux combats, et quelques victoires sur des gladiateurs vétérans. Il décida de s’offrir une armure, qui lui servirait pour ses combats dans l’arène, mais qui serait également précieuse sur le chemin du retour. L’artisan profita de l’aubaine pour s’attirer quelques clients de plus, et lui fit une armure exceptionnelle, pour un très bon prix. L’homme y avait même ajouté un peu de Sombre-acier.
Il rencontra alors un Marchand qui, appâté par le gain, lui offrit de l’aider à profiter de ses talents aux combats. Ils gagnèrent tous deux beaucoup d’argent, et Alhi, s’était le nom de ce Commerçant, le fit goûter aux fastes de la vie nadjarie.
Finalement, l’appât du gain l’ayant retenu plus que de raison à Nadjar, il se décida à quitter la ville pour rejoindre le royaume de son maître, Kroryn. La ville avait finalement eu raison de quelques-uns uns de ses principes, et c’est non sans un pincement au cœur qu’il la quitta.
Le voyage vers le nord fut long et difficile, mais il atteignit finalement la plaine pétrifiée. Il avait choisi cet itinéraire car s’était le plus court, mais maintenant, il regrettait ce choix. La plaine était en effet terrifiante, et il crut devenir fou plus d’une fois. Il avait sans cesse l’impression d’être épié et de ne pas être seul, ce qui l’inquiétait, mais l’aida néanmoins dans sa traversée : une présence impalpable valait mieux en ces lieux que la solitude. Il arriva enfin de l’autre côté, ne prêtant plus attention à ces impressions qu’il avait ressenties en ces lieux hantés. Il se dirigea dès qu’il le vit vers un des nombreux forts légendaires des crocs.
Il lut immédiatement la suspicion dans le regard du spadassin qui l’accueillit lorsqu’il lui indiqua qu’il venait de traverser la plaine pétrifiée. L’homme le mena auprès du Maître du fortin à qui il raconta son histoire. Celui ci, peu convaincu, encouragé par l’armure qu’arborait Morrock, soupçonnait quelque affaire trouble là dessous. Il décida de le mener le lendemain à Ankar. Là, il trouverait bien un inquisiteur qui pourrait trancher la question. On l’enferma en attendant le départ.
Morrock ruminait ses sombres pensées lorsqu’il entendit du bruit dans les escaliers. Un jeune initié s’approcha bientôt. Il portait une cruche d’eau, du pain et une pique. Il s’arrêta devant la grille en fer et ordonna à Morrock de se placer au fond de la cellule. Celui ci s’exécuta. Il remarqua la nervosité du jeune homme. Il venait certainement tout juste de terminer sa formation de base, et il devait faire ses preuves. Morrock décida de profiter de la faiblesse du jeune homme, car il n’aurait peut-être pas d’autre chance, et il ne donnait pas cher de sa peau face à un inquisiteur.
Le jeune homme baissa les yeux pour poser la cruche et le pain à travers les barreaux. Morrock bondit brusquement et l’initié ne put que glapir légèrement avant qu’une poigne puissante ne lui étreigne la gorge.
- Un mot et tu es mort.
Morrock riva son regard dans celui du jeune homme et de sa main gauche saisit la pique. Il serra un peu plus fort, le jeune Combattant se débattit, devenant écarlate, puis s’affaissa. Il était simplement évanoui, et Morrock espérait qu’il ne reprenne pas connaissance trop vite ; Auquel cas, il devrait utiliser des méthodes plus expéditives. Il glissa la pique à travers les barreaux et l’utilisa pour crocheter le verrou. La porte s’ouvrit après quelques minutes et Morrock s’avança discrètement dans le couloir et s’approcha des escaliers, lorsqu’il entendit quelqu’un commencer à descendre.
- Joël, tu en mets du temps !
Morrock se glissa dans l’ombre du pilier de l’escalier en colimaçon. L’homme apparut bientôt devant lui.
- Bon sang !
Il n’eut pas le temps de donner l’alarme. Le coup de poing de Morrock avait été puissant, et il aurait sans doute quelques minutes devant lui. Il monta les marches et arriva dans le poste de garde. La petite pièce contenait des étagères et deux chaises autour d’une petite table. Les escaliers continuaient vers l’étage supérieur et une porte se trouvait dans le mur opposé. Il vit avec satisfaction son armure et ses armes dans un coin. Il s’équipa le plus vite possible. Un gémissement se fit entendre en bas. Il descendit et vit le combattant en train de se relever. Il dégaina et hésita. Il ne pouvait prendre le moindre risque, mais s’il tuait l’homme, il enfreindrait gravement la loi de Kroryn. Il ferma les yeux un instant et frappa. Le sang éclaboussa le mur et le corps s’effondra dans un gargouillis.
Il remonta dans le poste de garde et risqua un œil par la porte. Celle ci donnait sur la cour, qui était faiblement éclairée par le soleil couchant : l’heure parfaite pour une évasion. Il se trouvait dans une zone d’ombre, dans un coin formé par le donjon et les remparts. La porte principale était ouverte. Des caravaniers faisaient rentrer des chevaux dans l’enceinte du fort tandis que d’autres hommes allaient et venaient, de lourds sacs de jute sur le dos. Les caravaniers portaient d’amples tuniques bleues surmontées de turbans enroulés autour de leur tête. C’était sans doute la caravane d’un marchand d’origine Zûle. Celui qui devait être leur chef s’entretenait au milieu de la cour avec le Maître d’arme en charge du lieu. Les gardes sur les remparts lui tournaient tous le dos. Les autres hommes d’armes devaient se restaurer à cette heure.
Un caravanier s’avança dans sa direction. Morrock referma discrètement la porte. Après quelques secondes, il entendit des gonds grincer tout près. Il réouvrit prudemment la porte. D’un rapide coup d’œil, il s’assura que personne ne regardait dans sa direction et profita de l’ombre pour se glisser vers une porte ouverte à deux mètres de lui. Celle ci donnait sur un petit dépôt et un caravanier accroupi déposait un sac au sol. Morrock s’approcha comme un chat et frappa fort sur la nuque qui s’offrait à lui ; L’homme s’affala sur le sac devant lui. Fébrilement, l’évadé dévêtit sa victime et enfila les vêtements. Il sortit et traversa la cour le plus naturellement possible. Le Marchand et le Maître d’arme ne lui accordèrent pas la moindre attention. Il allait croiser un caravanier tirant une monture encore sellée. Il hésitait à se saisir immédiatement de la bête lorsqu’un cri d’alarme retentit derrière lui. Il n’avait plus à tergiverser. Il bouscula l’écuyer et se saisit des rennes. Il fut en selle presque immédiatement et lança sa monture au galop vers l’extérieur.
Il y avait maintenant trois heures que Morrock avait pris la fuite. Il avait pris la direction des montagnes. Il estimait qu’elles devaient se trouver à deux jours de cheval. S’était le chemin le plus sûr pour lui, mais fallait-il encore qu’il les atteigne. Pour le moment, la nuit rendait sa progression sur un terrain escarpé difficile et son cheval, harassé, avait déjà failli tomber trois ou quatre fois. Mais au moins ne le voyait-on pas. Ses poursuivants étaient sur ses talons, il voyait les torches et les lampes derrière lui, et dès que le jour se lèverait, se serait la fin, à moins qu’il trouve un moyen désespéré de s’en tirer.
Sa monture trébucha une nouvelle fois sur une saillie rocheuse lorsque Morrock sentit un léger souffle chaud sur sa nuque. Son instinct lui dicta ses gestes : il se laissa glisser sur le côté et tomber au sol. Il entendit le fracas des battements d’ailes d’un dragon alors qu’il roulait au sol. Il se retourna et vit son cheval, carbonisé, des flammèches parcourant son corps déformé de manière bizarre. Un fils de Kroryn, assez jeune, se trouvait derrière le cadavre. Une légère lumière rouge sombre irradiait des jointures des ses écailles couleur basalte. Le feu primordial brûlait dans sa gueule, éclairant légèrement les lieux. Le dragon lui faisait face sans bouger.
- Tu vas mourir pour m’avoir ôté mon élu, humain. Prépare toi au combat.
Morrock s’exécuta sans conviction.
Le dragon bondit, vif comme l’éclair. Morrock, surpris par la rapidité de la créature, eut juste le temps de lever son épée pour parer le coup de griffe mortel. Le coup fut violent et Morrock fut jeté au sol. Il roula dans la poussière et, avant qu’il ne put se relever, une paire de mâchoire monstrueuse se fermèrent sur lui. Bienheureusement, son armure résista à la violence inouïe du choc. Il ne lui fallut qu’une demie seconde pour reprendre ses esprits. L’œil du dragon était posé sur lui. Son bras d’armes était libre, dépassant de la gueule de l’ailé. Il frappa fort et juste. La lame s’enfonça profondément dans l’œil du dragon, qui se tordit en tous sens, projetant l’humain, comme une marionnette, à plusieurs mètres. Morrock se releva difficilement, désarmé. Il fut étonné de voir le dragon se calmer et se relever. La lame était enfoncée jusqu’à la garde dans l’œil, mais il en fallait visiblement plus pour se débarrasser d’une telle bête. Elle s’apprêtait à bondir et Morrock, résigné maintenant, la regardait faire sans bouger, lorsqu’une lourde forme noire s’abattit, engloutissant le peu de lumière de la scène, sur l’être rougeoyant. Le Dragon de feu roula au sol, et Morrock vit un œil luire dans l’ombre. Il comprit immédiatement ce que voulait le nouveau venu, et seul l’esprit tordu et tourmenté d’un fils de Kalimsshar était capable d’enfanter une telle idée.
On lui proposait le lien. S’il acceptait, le dragon de l’ombre l’emmènerait loin d’ici, le sortant de ce mauvais pas. Sinon, et bien, le dragon repartirait comme il était venu, et se serait comme s’il ne s’était jamais rien passé. Et Morrock mourrait…
Le combattant n’hésita qu’une seconde et acquiesça. Le dragon pris son envol et le saisi dans ses pattes. Morrock serait bientôt en sécurité.
Atreyu nous conte son histoire NémésisAuteur: Eddy Date: 19/02/2004
Atlas se rendait chez un vieil ami, si ami était le therme pour désigner quelqu'un que l'on faisait chanter...
Sur le trajet il ne fallut pas quelques seconde a Atlas pour sentir qu'il trainait une ficelle, il ne l'avait pas vu mais il le sentait.
"Qui cela pouvait il bien être? Depuis quand était-il suivit? y en avait-il d'autre?"... il s'engouffra dans une ruelle...
Cela faisait maintenant trois heures que Naieflind arpentait les rue de Griff, son supérieur lui avait ordonné de suivre le dénommé Atlas, ses capacités de dissimulation faisaient de lui un fantôme.
Il savait que la tache était hardue, Atlas ne se laisserai pas suivre facilement, mais il avait confiance en ces compétences, jamais il ne se ferait détecter si il restait a bonne distance.
Il vit Atlas entrer dans une ruelle, il accélèra le pas pour ne pas le perdre. Malheureusement, une fois dans la ruelle... personne.
Se pouvait-il qu'il soit entrer dans une des penate? Naierflind vit un coin d'ombre sur le coté, il décida d'y rester quelques heures, le temps que la situation bouge, ou qu'il conclut qu'il avait définitivement perdu sa trace.
Entrant dans le coin d'ombre, il ne remarquat pas le sourrire de dents blanche se proffiler sur son épaule. Un sourrire sadique, près a bondir sur sa proie. non pas un sourrire sadique... un sourrire de démon...
Naieflind se réveillat dans ce qu'il semblait être une cave, ses mains et ses pieds étaient liées, il mis un temps avant de comprendre ce qu'il lui arrivait. Il se sentit soulevé par les pieds, il apercut Atlas en train de le hisser, la panique s'empris de lui,
"non.. non... s'il vous plait, non... ne faites pas ca, je ... je... je ne suis qu'un messager, s'il vous plait.."
Atlas ne semblait pas préter atention a ce que disait le voyageur, il finit de le hisser, son corps pendait comme un sac de viande. Atlas allat chercher une grosse barrique, qu'il déplacait en tournant tellement elle était lourde, il hissat un peu plus Naierflind pour qu'il soit juste au dessus de la barrique.
Naierflind regardat l'interieur de la barrique, des millions de bestioles grouilait a l'intérieur, il ne savait pas ce que c'était mais il sentait monter comme une envie de vomir... ce qu'il fit...
Atlas explicat:
"ce sont des vers charognards des terres noires, ils sont particulièrement voraces, de toi ils ne feraient qu'une bouchée, donc je serai toi je ne jouerai pas aux héros, de toute facons cela n'en vaut pas la peine si tu n'est qu'un messager... dit moi ce que me veulent tes supérieurs?"
La terreur se lisait sur le visage du pauvre Roublard, une terreur sans fin, il n'arrivait pas a articuler tellement il craignait de tomber dans cet amas visqueux.
"j.. je...je ne sais pas, je suis juste un messager, fo me croire... pitié... pitié..." Naerflind pleurat
Atlas savait que même dans les pires moments une personnes pouvait encore mentir pour sauver sa peau, c'est pourquoi il laissait toujours une deuxieme réponse a la même question avant de passer a la suivante, il entrepris de couper la corde qui maintenait Naierflind en l'air... "bon si tu ne me dit pas ce que je veux savoir tu me sert a rien"
"non... NON !!... attendez, attendez, mes supérieur veulent vous rencontrer a propos d'Atreyu, il le veulent vivant, si vous ne voulez pas arreter vos recherches, ils seraient près a vous tuer, c'est tout ce que je sais croyez moi !!!"
"Je te croit" Atlas Rangeat sa dague, sourriant a Naierflind, allat défaire le noeud de la base de la corde
"attendez, vous n'enlevez pas la barrique avant?" interrogeat le Voyageur, Atlas secoua la tête en guise de réponse, et lachat la corde.
Un asticot sur un hamecon, c'était ce a quoi pensait Atlas en regardant le corps de Naierflind se tortiller la tete dans la barrique...
"Atreyu, tu es a moi, tu m'a trahit, j'ai fais un pacte avec les fatalistes pour te retrouver, et quand le moment sera venus... je te tuerai..."
Atreyu nous conte son histoire Une rumeur, une ombre...Auteur: Eddy Date: 12/02/2004
Atreyu, assis près du foyer, écouta toute la soirée les contes et histoire des autres voyageurs.Lorsqu'un voyageur lui demandat s'il n'avait pas un récit a faire partager, il mis la main dans sa poche et se leva pour prendre parole...
"Je vais vous conter l'histoire d'une voyageuse du nom d'Astoria, elle était aussi belle que les plus magnifique création d'Heyra, aussi agile que le vent, d'un coeur aussi pur que le sang de Kezyr...
**la bête essoufflée par son trajet s'arrêta près de la cité d’Yris, se cachant dans l'ombre du manteau de la nuit encore jeune, elle guettait sa proie. Depuis la ville de Thér’nao déjà, elle l'avait sentie, une jeune voyageuse, se préparant à la nuit, hors de l'enceinte de la ville... Bien que sa faim grandissante lui dévorât la raison, la bête attendait le moment opportun pour sauter sur son festin.
Astoria De Vim avait quitté son village dans la matinée, elle avait été chargée, par le chef en personne, d'aller rendre compte au Haut-Inquisiteur d’Yris de la disparition étrange de plusieurs habitants, elle devait demander assistance et protection a cet homme.
Aller à Yris l'enchantait, elle n'avait jamais vu cette grande cité draconique; elle était arrivée dans la matinée et avait pris audience avec le Protecteur, celui-ci étant très prit, elle n'avait pus avoir son rendez-vous que pour le lendemain.
Elle avait peu d'argent et les chambres de l'auberge étaient trop cher pour elle, aussi décida t'elle de dormir a l'extérieur de la cité, et de dépenser son argent a tout autre chose...
Sur la route des commerçants, elle croisa un pauvre vieux mendiant, qui était allongé par terre roué de coup; un homme s'approcha de lui et leva ce qui semblait être un fouet, prêt à le rabattre sur le vieil homme. Il ne fallut qu'un millième de seconde a la jeune fille pour dégainer son arc, sortir une flèche, l'encoché, et désarmer le tortionnaire sans le blessé.
"De quoi vous mêlez vous espèce de péronnelle, s'écria l'homme, c'est un renégat, un parasite qui ne sait faire que voler le pain des honnêtes gens...
-Halte la brigand, répondit-elle, je ne vous laisserait pas martyriser cet homme de la sorte, regardez le, il ne faut pas être un génie pour voir que cet homme a faim.
-Et bien il m’a volé quand même, et ça s'fait pas,
-pour combien vous a t’il voler, je vais vous rembourser de quoi apaiser votre rancœur.
-Mph, 50 dracs de fer feront l'affaire
-quoi !!! Très bien les voila...
Astoria releva le mendiant, celui-ci lui sourie, et repartit en titubant, elle n'obtenue aucun merci, mais elle se sentait soulagée pour le vieil homme, soulagée dans son coeur et surtout dans sa bourse, car elle n'avait plus un sou. Elle regardat son pendentif, la pointe d'une flèche en sang de Kezyr, bijou que son promis lui avait donné avant de partir.
Astoria décida donc d'aller en dehors de la cité pour préparer son campement...
**S'approchant de la jeune fille, petit a petit, tel un félin la créature bondit sur elle, ne lui laissant même pas le temps d'un cris; malgré la rapidité de la voyageuse et son habileté, la bête lui avait déchirer la gorge avant qu'elle ne puisse faire quoi que ce soit, la gorge puis les entrailles ensuite, avant de se repaître de ses chair...
Dans un dernier sursaut de conscience, la belle versât une larme, non pas pour elle mais pour son village, car elle connaissait maintenant la cause des disparitions, et savait que le temps que le Haut-Inquisiteur soit mis au courant, la bête aurait déjà fait son oeuvre..."
L'auditoir fut bouleverser par cette histoire, si bien qu'ils mirent un bon moment avant de reprendre les festivités. Atreyu quand a lui, d'un air maussade, sortit sa main de sa poche et regardat l'intérieur, les autres voyageurs auraient pu voir la pointe d'une fleche particulièrement bien ouvragée...
Atreyu nous conte son histoire Un autre tempsAuteur: Eddy Date: 05/02/2004
Du haut d'une colline, appuyé sur son épée, Myrmoralok regardait une grande bataille entre des protecteurs et des fatalistes.
Il contempla froidement la chute des croisés, s'émouvant devant un Haut inquisiteur pourfendant ses ennemis par dixaine. Il s'arreta sur cet homme, tout en lui devait insuffler la crainte, un homme sur de son pouvoir, de son dragon, et de ses actes; Son nom devait etre synonyme de respect et de fierté. Il vit au loin s'approcher guerrier noir, de sa prestance l'on pouvait deviner qu'il était maître dans sa spécialité, ce qui faisait de lui l'équivalent de son adversaire. Equivalent? Certe non, la perfidie des fatalistes n'a de limite que leur duperie; alors que le haut inquisiteur s'avança sur le guerrier sombre lui faisant face, trois arbaletriers le visaient dans son dos. Il ne pue contenir un tel assaut et tomba, le sang a la bouche priant son dragon de toute ses force.
La ferveur du haut commander rappela à Myrmoralok un autre temps, ou lui aussi était un défenseur de son ordre. Ce temps ou lui et sa compagne pourfendaient leurs ennemis dans des duels d'honneur. Sa compagne, Cassandre, était comme lui une vaillante guerrière vouée aux préceptes de Kroryn. Etait, car en voulant défendre des humanistes sans défense elle se fit lunché par une population emplie de haine et de préjugé...
De retour a ses pensée, Myrmoralok songeât a tout ce temps de perdu, cela faisait maintenant plus de dix année qu'il errait sur le royaume de Kor... il sentait son esprit devenir brumeux aux fils des années, il n'avait que sa rage pour le nourrir, une rage inextinguible, Myrmoralok avait vu tant de chose, assisté a tant de guerre aux noms de ces dragons qu'il n'avait plus gout dans la loyauté.
Il se sentait plus fort que jadis, en effet, bien qu'il portait sur lui les affres du temps, il n'avait néammoins gardé aucune faiblesse du a son age avancé, il avait au contraire forcit et gagné en rapidité, malheureusement, les nombreux combats qu'il avait livré et les années de solitude avaient sérieusement entamer sa santé mentale et sa réflexion...
Myrmoralok se dressat, du haut de ses deux metres, il jaugeat la bataille, et décidat de se ranger du coté des perdants, les protecteurs, il regardât une nouvelle fois l'épée de sa bien aimée, celle qu'il avait ramasser aux cotés de son corps défun, puis dans un cri de rage faisant trembler les montagnes elles même il dévala la colline et foncat dans la mélée tel un fauve assoiffer de sang... ou tel une âme meurtrie cherchant la rédemption...
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