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Antarius nous conte son histoire La quête d'AntariusAuteur: Vincent Date: 26/08/2004
La quête d’Antarius
C’était par une froide soirée d’hiver de l’année 1123. La tempête faisait rage au dehors. Nous nous resserrions autour du feu qui crépitait dans la cheminée quand soudain des coups sourds furent frappés à la porte. Mon père se leva pour aller ouvrir. Un étrange homme encapuchonné se tenait sur le seuil. Il nous dit :
-Bonsoir gente compagnie. Je m’appelle Rédorick. Je suis barde et je me rendais au château de Poliraque, quand j’ai été surpris par la tempête… Je viens quérir le gîte et le couvert. Auriez vous l’amabilité de me les accorder ?
Nous le laissâmes entrer et l’invitâmes à se réchauffer près du feu pendant que ma mère préparait son repas. Quand il l’eut fini, nous nous assîmes en cercle autour de lui pour écouter une de ces magnifiques histoires dont seuls les gens de sa caste ont le secret… Il commença…:
« Voici quelques années, par une froide nuit d’hiver, un peu comme celle-ci, Bordack, un druide chargé d’aller chercher des herbes dans la forêt, entendit un cri proche de lui. Il se rendit sur les lieux et aperçut…un bébé. Eh oui, un bébé emmitouflé dans des couvertures au pied d’un arbre. Bordack le ramena à toute vitesse à sa tribu en abandonnant ses précieuses herbes. Après avoir montré sa trouvaille au druide supérieur, celui-ci décida d’élever l’enfant comme l’un des leurs.
Quatorze ans plus tard, Antarius (nom donné par les druides) apprit par Bordack la vérité sue son origine et reçut un bijou, glissé entre les couvertures par ses parents. C’était un médaillon gravé d’un arc et d’une épée entrecroisés, ce qui était l’emblème de l’empereur. A l’aide d’une dague, il ouvrit le médaillon et aperçut un morceau de parchemin plié. On pouvait lire ce message écrit à la hâte : « Que ce médaillon te porte chance pour vaincre notre ennemi ! » Et c’était signé de la main de ses parents. Antarius commençait à se poser des questions quand il prit la résolution de se rendre à la capitale pour y rencontrer l’empereur et essayer de comprendre son passé…
Il enfourcha son cheval en emportant uniquement une couverture, des vivres pour le périple et une épée. Le début du chemin se déroula sans problèmes jusqu’au moment où il rencontra un loup… Le combat s’engagea mais Antarius n’avait jamais tenu une arme… Le combat tourna mal et le loup prit bien vite le dessus. Il approcha sa gueule de la gorge du pauvre hère. Antarius le supplia de ne pas le toucher et miraculeusement la bête s’arrêta net et tomba à ses côtés, une flèche entre les omoplates. La tête d’une jeune femme apparut. Ils firent les présentations et Antarius se remit en route avec Xana, sa nouvelle amie. Le chemin jusqu’à la ville se déroula sans encombres. Malheureusement, ils durent se séparer car Xana devait se rendre à la guilde des guerriers. Ils se saluèrent et se séparèrent.
Sur présentation du médaillon, on conduisit Antarius chez l’empereur à qui il demanda des explications sur ses parents. On lui répondit qu’Eothek et Xalfire, étaient les deux gardes du corps du souverain avant de se faire assassiner, on ne sait pour quelle raison. Une larme coula sur la joue de l’orphelin. Une larme de rage, de haine et de tristesse. Antarius prit sa décision : il allait suivre une formation de combattant.
Après trois ans d’entraînement intensif, il avait grandit autant en force qu’en habileté et en taille. Le maniement de l’épée et les arts martiaux n’avaient plus de secrets pour lui. Il commença son enquête par les dossiers de naissance car dans ce monde*, à chaque naissance, les parents doivent se rendre à la capitale pour faire recenser l’enfant et expliquer la situation parentale. Arrivé sur place, il se rendit au bureau des dossiers pour chercher toutes les personnes susceptibles de commettre un meurtre à cause de leur origine. Deux individus « répondaient à l’appel ». Le premier s’appelait Gnarf, un troll ayant assassiné ses parents sous un coup de colère et qui continuait à tuer des gens pour le plaisir. Le deuxième était Wyllock, un elfe noir maléfique né dans les mêmes circonstances qu’Antarius et ayant détruit sa famille adoptive après avoir appris la vérité. Il commença son enquête en se rendant chez Gnarf.
En chemin vers la caverne, Antarius entendit un bruit atroce… Un combat… Antarius mit pied à terre et courut dans la direction d’où provenait le cri et qui vît-il ? Gnarf n’était pas dans sa caverne : il se battait, dehors, à mains nues, avec un ours ! Le troll faisait deux fois la taille de la pauvre bête mais était beaucoup moins agile. En quelques coups l’animal terrassa Gnarf et s’apprêta à lui donner le coup de grâce mais c’est à ce moment qu’Antarius chargea. Et l’ours, déjà blessé, préféra s’enfuir plutôt que de s’engager dans un nouveau combat. Notre héros attacha donc son ennemi à un arbre et commença à le laver (pire des tortures pour un troll). Malgré les longues heures de raclement, Antarius l’abandonna à son arbre: ce n’était pas lui.
Immédiatement, il se mit à la recherche de Wyllock. Passant dans les auberges, les tavernes, les marchés… personne ne savait où il était possible de le trouver mais tout le monde connaissait son nom et surtout ses crimes. Déçu, il se rendit à la taverne où il avait demandé des renseignements et commanda une bière. Soudain, il entendit, à une table avoisinante, quelqu'un prononcer le nom de Wyllock. Antarius écouta attentivement cette discussion :
« - C’est le troisième cette semaine-ci. Ca commence à bien faire ! , se plaignait le premier.
- C’est un fou, rétorqua le deuxième. Il faut être un tueur en série pour tous les commettre, comme dans ce cas-ci, des nuits de pleine lune** et sur la grande place en plus ! »
Antarius se leva : il en avait assez entendu. Il jeta un rapide coup d’œil au calendrier et remarqua que la pleine lune suivante aurait lieu ce soir là. A l’aide des passants, il se dirigea vers la grande place et loua une chambre dans une auberge adjacente. Cette nuit il y aurait un mort de plus. Mais, serait-ce Antarius ou Wyllock ? Il se leva et observa la place de sa fenêtre. La vue était splendide. Il s’amusa à regarder les marchands plier leurs étalages, les enfants courir dans les rues et le magnifique coucher de soleil illuminant la ville et ses environs. Il adressa un signe de la main à Xana, se trouvant là pour « affaires ». Il resta là, surveillant chaque recoin, chaque personne. Quand soudain, il distingua une silhouette sombre dans un coin de la place. La nuit commençait à tomber et seul restait cet homme tranquille dans l’ombre. La personne s’avança brusquement vers l’auberge, d’un pas rapide. Antarius n’eut que le temps de se jeter à plat ventre pour esquiver le magistral coup d’épée. Il se releva et vit l’homme sans son capuchon. Il avait la peau noire et les oreilles pointues : un elfe noir. Antarius sortit sa lame destructrice de son fourreau à toute vitesse et se prépara au plus grand combat de sa carrière. Il fît tournoyer son épée au-dessus de sa tête et l’abattit en direction de son ennemi mais en vain : il était très rapide et la lame d’acier fit voler les plumes d’un oreiller. Soudain, Wyllock chargea Antarius et termina son plongeon contre le mur. Son esquive sauva la vie à Antarius. Mais cela durerait-il longtemps ? Les épées allaient tellement vite que l’on ne pouvait les distinguer à l’œil nu. Coups, parades, esquives, … Tout se succédait à une vitesse ahurissante. Quand tout à coup, Wyllock effectua une roue pour éviter un coup mortel de son ennemi, mais cela lui fut fatal. L’épée d’Antarius profondément encastrée entre ses côtes ne lui promettait plus une vie très longue. Il tomba à genoux et lâcha son épée. Il murmura :
- Il était impossible de me tuer…
- Dans mon pays, une histoire commence comme ça : « Ils ne savaient pas que c’était impossible…alors, ils l’ont fait. » Mais pourquoi avoir tué mes parents ?
- Si je ne l’avais pas fait, je serais mort : j’ai grandi dans une tribu de druides, comme toi, mais, moi, au lieu de la remercier, je l’ai détruite. Un archi-diable habitait la région et ce renseignement lui fut rapporté. Il me prit sous son aile et me chargea de missions, comme celle de tuer tes parents, … Pardon… Nous aurions pu faire une bonne équipe tous les d…
Sur ces mots, il mourut. Antarius parcourt toujours les routes en quête de nouvelles aventures. »
Là dessus, Rédorick termina son récit. Nous l’applaudîmes tous chaleureusement. Une larme coula sur ma joue.
Notes de l’auteur :
*L’histoire se déroule dans un monde parallèle ou se côtoient elfes, trolls, humain, et biens d’autres.
**L’histoire se déroulant dans un autre monde, il est normal d’avoir plusieurs pleines lunes la même semaine.
Atreyu nous conte son histoire Une nuit sans lune...Auteur: Eddy Date: 05/02/2004
Une plaine de cendre, un brouillard si dense qu'il est impossible de voir ses mains devant soi, une nuit sans lune infligeant une obscurité totale a travers laquelle aucune lueur ne transparaît, Atreyu le voyageur avance a tâtons, il sent une présence qui l'oppresse et l’étouffe. Il se sent observé, épié, ses gestes lui semblent étudiés par quelqu'un dans l'ombre, il ne saurait dire qui.
Poussé par le désespoir, ne voulant en aucun cas faire marche arrière, il continu droit devant lui tout en priant Szyl de le guider. Une douleur atroce lui déchire le coeur, le consume, il ne sais depuis quand il se trouve dans ce néant ni si ses amis sont avec lui, ses amis, Rast, Mirmoralok, Nilena, il ne se rappelle plus quand ils se sont séparés.
La douleur se fait torture, Atreyu porte sa main au coeur, mais, au lieu de la peau de son torse il sent un pelage, une fourrure le couvre, sa fourrure, il n'est plus humain, il est devenu autre chose.
Il sent une douce effluve, un doux parfum, une odeur familière qui encense son esprit; il se dirige vers cette odeur puis voit (...)
(...) Atreyu continue sa route… non ! qu'est devenus cette odeur? il sais que la réponse se trouve derrière lui mais n'ose pas se retourner, il sent que cette réponse lui fera mal, très mal, il tente de tourner la tête, l'angoisse augmente, quelqu'un est dans son dos, une présence qui l'enveloppe, le terrifie.
Dans un sursaut de courage il se retourne, tête baissée, regarder devant lui l'emplit de terreur, une frayeur sans nom; il commence a lever la tête, aperçoit un corps a moitié dévorer par une bête sauvage, il a pourtant vu des scènes hautement plus horrible dans sa petite vie de voyageur mais il ne sais pas pourquoi, la vue de ce corps le fais frissonner d'effroi, il continue de dresser son regard et voit un homme debout près du corps, un sourire aux lèvres, lui tendant la main pour qu'il la prenne... il le reconnaît, Kalimshar, mais, il ne lui tend pas la main comme a un ami ou pour l'aider, mais plutôt comme pour lui donner l'ordre de le suivre, comme s’il le menait, comme si il était le maître et lui... son animal de compagnie...
Atreyu nous conte son histoire Un autre tempsAuteur: Eddy Date: 05/02/2004
Du haut d'une colline, appuyé sur son épée, Myrmoralok regardait une grande bataille entre des protecteurs et des fatalistes.
Il contempla froidement la chute des croisés, s'émouvant devant un Haut inquisiteur pourfendant ses ennemis par dixaine. Il s'arreta sur cet homme, tout en lui devait insuffler la crainte, un homme sur de son pouvoir, de son dragon, et de ses actes; Son nom devait etre synonyme de respect et de fierté. Il vit au loin s'approcher guerrier noir, de sa prestance l'on pouvait deviner qu'il était maître dans sa spécialité, ce qui faisait de lui l'équivalent de son adversaire. Equivalent? Certe non, la perfidie des fatalistes n'a de limite que leur duperie; alors que le haut inquisiteur s'avança sur le guerrier sombre lui faisant face, trois arbaletriers le visaient dans son dos. Il ne pue contenir un tel assaut et tomba, le sang a la bouche priant son dragon de toute ses force.
La ferveur du haut commander rappela à Myrmoralok un autre temps, ou lui aussi était un défenseur de son ordre. Ce temps ou lui et sa compagne pourfendaient leurs ennemis dans des duels d'honneur. Sa compagne, Cassandre, était comme lui une vaillante guerrière vouée aux préceptes de Kroryn. Etait, car en voulant défendre des humanistes sans défense elle se fit lunché par une population emplie de haine et de préjugé...
De retour a ses pensée, Myrmoralok songeât a tout ce temps de perdu, cela faisait maintenant plus de dix année qu'il errait sur le royaume de Kor... il sentait son esprit devenir brumeux aux fils des années, il n'avait que sa rage pour le nourrir, une rage inextinguible, Myrmoralok avait vu tant de chose, assisté a tant de guerre aux noms de ces dragons qu'il n'avait plus gout dans la loyauté.
Il se sentait plus fort que jadis, en effet, bien qu'il portait sur lui les affres du temps, il n'avait néammoins gardé aucune faiblesse du a son age avancé, il avait au contraire forcit et gagné en rapidité, malheureusement, les nombreux combats qu'il avait livré et les années de solitude avaient sérieusement entamer sa santé mentale et sa réflexion...
Myrmoralok se dressat, du haut de ses deux metres, il jaugeat la bataille, et décidat de se ranger du coté des perdants, les protecteurs, il regardât une nouvelle fois l'épée de sa bien aimée, celle qu'il avait ramasser aux cotés de son corps défun, puis dans un cri de rage faisant trembler les montagnes elles même il dévala la colline et foncat dans la mélée tel un fauve assoiffer de sang... ou tel une âme meurtrie cherchant la rédemption...
Atreyu nous conte son histoire Une rumeur, une ombre...Auteur: Eddy Date: 12/02/2004
Atreyu, assis près du foyer, écouta toute la soirée les contes et histoire des autres voyageurs.Lorsqu'un voyageur lui demandat s'il n'avait pas un récit a faire partager, il mis la main dans sa poche et se leva pour prendre parole...
"Je vais vous conter l'histoire d'une voyageuse du nom d'Astoria, elle était aussi belle que les plus magnifique création d'Heyra, aussi agile que le vent, d'un coeur aussi pur que le sang de Kezyr...
**la bête essoufflée par son trajet s'arrêta près de la cité d’Yris, se cachant dans l'ombre du manteau de la nuit encore jeune, elle guettait sa proie. Depuis la ville de Thér’nao déjà, elle l'avait sentie, une jeune voyageuse, se préparant à la nuit, hors de l'enceinte de la ville... Bien que sa faim grandissante lui dévorât la raison, la bête attendait le moment opportun pour sauter sur son festin.
Astoria De Vim avait quitté son village dans la matinée, elle avait été chargée, par le chef en personne, d'aller rendre compte au Haut-Inquisiteur d’Yris de la disparition étrange de plusieurs habitants, elle devait demander assistance et protection a cet homme.
Aller à Yris l'enchantait, elle n'avait jamais vu cette grande cité draconique; elle était arrivée dans la matinée et avait pris audience avec le Protecteur, celui-ci étant très prit, elle n'avait pus avoir son rendez-vous que pour le lendemain.
Elle avait peu d'argent et les chambres de l'auberge étaient trop cher pour elle, aussi décida t'elle de dormir a l'extérieur de la cité, et de dépenser son argent a tout autre chose...
Sur la route des commerçants, elle croisa un pauvre vieux mendiant, qui était allongé par terre roué de coup; un homme s'approcha de lui et leva ce qui semblait être un fouet, prêt à le rabattre sur le vieil homme. Il ne fallut qu'un millième de seconde a la jeune fille pour dégainer son arc, sortir une flèche, l'encoché, et désarmer le tortionnaire sans le blessé.
"De quoi vous mêlez vous espèce de péronnelle, s'écria l'homme, c'est un renégat, un parasite qui ne sait faire que voler le pain des honnêtes gens...
-Halte la brigand, répondit-elle, je ne vous laisserait pas martyriser cet homme de la sorte, regardez le, il ne faut pas être un génie pour voir que cet homme a faim.
-Et bien il m’a volé quand même, et ça s'fait pas,
-pour combien vous a t’il voler, je vais vous rembourser de quoi apaiser votre rancœur.
-Mph, 50 dracs de fer feront l'affaire
-quoi !!! Très bien les voila...
Astoria releva le mendiant, celui-ci lui sourie, et repartit en titubant, elle n'obtenue aucun merci, mais elle se sentait soulagée pour le vieil homme, soulagée dans son coeur et surtout dans sa bourse, car elle n'avait plus un sou. Elle regardat son pendentif, la pointe d'une flèche en sang de Kezyr, bijou que son promis lui avait donné avant de partir.
Astoria décida donc d'aller en dehors de la cité pour préparer son campement...
**S'approchant de la jeune fille, petit a petit, tel un félin la créature bondit sur elle, ne lui laissant même pas le temps d'un cris; malgré la rapidité de la voyageuse et son habileté, la bête lui avait déchirer la gorge avant qu'elle ne puisse faire quoi que ce soit, la gorge puis les entrailles ensuite, avant de se repaître de ses chair...
Dans un dernier sursaut de conscience, la belle versât une larme, non pas pour elle mais pour son village, car elle connaissait maintenant la cause des disparitions, et savait que le temps que le Haut-Inquisiteur soit mis au courant, la bête aurait déjà fait son oeuvre..."
L'auditoir fut bouleverser par cette histoire, si bien qu'ils mirent un bon moment avant de reprendre les festivités. Atreyu quand a lui, d'un air maussade, sortit sa main de sa poche et regardat l'intérieur, les autres voyageurs auraient pu voir la pointe d'une fleche particulièrement bien ouvragée...
Atreyu nous conte son histoire NémésisAuteur: Eddy Date: 19/02/2004
Atlas se rendait chez un vieil ami, si ami était le therme pour désigner quelqu'un que l'on faisait chanter...
Sur le trajet il ne fallut pas quelques seconde a Atlas pour sentir qu'il trainait une ficelle, il ne l'avait pas vu mais il le sentait.
"Qui cela pouvait il bien être? Depuis quand était-il suivit? y en avait-il d'autre?"... il s'engouffra dans une ruelle...
Cela faisait maintenant trois heures que Naieflind arpentait les rue de Griff, son supérieur lui avait ordonné de suivre le dénommé Atlas, ses capacités de dissimulation faisaient de lui un fantôme.
Il savait que la tache était hardue, Atlas ne se laisserai pas suivre facilement, mais il avait confiance en ces compétences, jamais il ne se ferait détecter si il restait a bonne distance.
Il vit Atlas entrer dans une ruelle, il accélèra le pas pour ne pas le perdre. Malheureusement, une fois dans la ruelle... personne.
Se pouvait-il qu'il soit entrer dans une des penate? Naierflind vit un coin d'ombre sur le coté, il décida d'y rester quelques heures, le temps que la situation bouge, ou qu'il conclut qu'il avait définitivement perdu sa trace.
Entrant dans le coin d'ombre, il ne remarquat pas le sourrire de dents blanche se proffiler sur son épaule. Un sourrire sadique, près a bondir sur sa proie. non pas un sourrire sadique... un sourrire de démon...
Naieflind se réveillat dans ce qu'il semblait être une cave, ses mains et ses pieds étaient liées, il mis un temps avant de comprendre ce qu'il lui arrivait. Il se sentit soulevé par les pieds, il apercut Atlas en train de le hisser, la panique s'empris de lui,
"non.. non... s'il vous plait, non... ne faites pas ca, je ... je... je ne suis qu'un messager, s'il vous plait.."
Atlas ne semblait pas préter atention a ce que disait le voyageur, il finit de le hisser, son corps pendait comme un sac de viande. Atlas allat chercher une grosse barrique, qu'il déplacait en tournant tellement elle était lourde, il hissat un peu plus Naierflind pour qu'il soit juste au dessus de la barrique.
Naierflind regardat l'interieur de la barrique, des millions de bestioles grouilait a l'intérieur, il ne savait pas ce que c'était mais il sentait monter comme une envie de vomir... ce qu'il fit...
Atlas explicat:
"ce sont des vers charognards des terres noires, ils sont particulièrement voraces, de toi ils ne feraient qu'une bouchée, donc je serai toi je ne jouerai pas aux héros, de toute facons cela n'en vaut pas la peine si tu n'est qu'un messager... dit moi ce que me veulent tes supérieurs?"
La terreur se lisait sur le visage du pauvre Roublard, une terreur sans fin, il n'arrivait pas a articuler tellement il craignait de tomber dans cet amas visqueux.
"j.. je...je ne sais pas, je suis juste un messager, fo me croire... pitié... pitié..." Naerflind pleurat
Atlas savait que même dans les pires moments une personnes pouvait encore mentir pour sauver sa peau, c'est pourquoi il laissait toujours une deuxieme réponse a la même question avant de passer a la suivante, il entrepris de couper la corde qui maintenait Naierflind en l'air... "bon si tu ne me dit pas ce que je veux savoir tu me sert a rien"
"non... NON !!... attendez, attendez, mes supérieur veulent vous rencontrer a propos d'Atreyu, il le veulent vivant, si vous ne voulez pas arreter vos recherches, ils seraient près a vous tuer, c'est tout ce que je sais croyez moi !!!"
"Je te croit" Atlas Rangeat sa dague, sourriant a Naierflind, allat défaire le noeud de la base de la corde
"attendez, vous n'enlevez pas la barrique avant?" interrogeat le Voyageur, Atlas secoua la tête en guise de réponse, et lachat la corde.
Un asticot sur un hamecon, c'était ce a quoi pensait Atlas en regardant le corps de Naierflind se tortiller la tete dans la barrique...
"Atreyu, tu es a moi, tu m'a trahit, j'ai fais un pacte avec les fatalistes pour te retrouver, et quand le moment sera venus... je te tuerai..."
Delenth nous conte son histoire Naissance d'une étoileAuteur: Thomas Date: 08/10/2003
Je m'en rappelle encore parfaitement...
Oui, c'était il y a plus de 7 ans, et c'est encore tout frais dans ma mémoire.
J'avais rêvé de cet instant, et cela s'est produit exactement comme Elle me l'avait décrit. Mon voyage ne fut pas de tout repos. Parti d'Onyr, alors en Pomyrie, J'avais du traversé une grande partie de Kor pour rejoindre l'endroit qu'elle m'avait fait voir. Cette merveilleuse forêt, domaine de sa soeur Heyra, et lieu de prédilection des prodiges.
J'en avais vu peu jusqu'à présent. Ayant surtout côtoyé les érudits et évidemment les mages par le passé. Je fus impressionné de voir tout ces défenseurs des lois draconiques.
Je me surpris à apprécier leur style, moins lourd que les protecteurs, plus sobre que les combattants, et pourtant si craint et respecté.
Mais venons en au moment qui nous intéresse. Lorsque j'arrivai dans cette grande salle, immense, où la pierre n'avait pas sa place et qui pourtant se dressait de façon majestueuse. Les maîtres locaux de chaque caste étaient réunis là. Quel honneur pour moi! Jamais je n'avais été convié par autant de personnalités. Mais je m'aperçu vite que je n'étais pas seul.
A ma droite se tenait un homme, grand, solide et droit. Son armure et son bouclier me firent vite comprendre qu il s agissait d'un protecteur, du moins en avait-il l'air, et ses armoiries me rappelaient quelque chose, mais je ne su quoi.
Sur ma gauche, l'homme en tablier ne pouvait être qu'un artisan, il semblait fier, et portait une épée à ses côtés.
Un prodige, debout et droit à côté de son shaadukt se tenait un peu en retrait.
Tous trois sourirent en me voyant entrer, précédés de ces papillons, don de ma maîtresse et qui me suivent partout où je vais. J'entraperçu le regard désabusé du protecteur et étonné de l'artisan. Le prodige lui, se contenta de m'observer. Je laissais alors glisser mes bracelets, signe de mon appartenance à la caste de Nenya, ce qui ne sembla pas les étonner outre mesure.
Si j'en croyais mon rêve, il manquait 2 personnes. Je les cherchais du regard, et alors que je me retournai et vis entrer une jeune fille, à peine en âge de sortir pensais-je. Sans signe apparent de caste...
Je m'asseyai sur une grosse branche située sur le côté de la salle, disposant mes papillons tout autour de moi, ravis qu'ils étaient d'être entourés d'autant de fleurs et de nature. En m'asseyant, je pu voir que la jeune fille portait un tablier d'artisan mais qu'il était caché sous son manteau qu'elle venait d'entrouvrir.
Enfin, quelques instant plus tard entra le dernier comparse. Petit, commun aurai-je dit, et pourtant je ne le dirai plus désormais, avec pour seuls signes distinctifs, ses bracelets qui s'extirpaient difficilement des manches longues de son vêtement.
Voici donc le groupe que j'avais vu en rêve. Nous semblions tous là. Et le maître prodige sembla convenir de ce fait, puisqu'il pris la parole pour nous annoncer que nous devions les aider.
Voilà comment nous nous sommes rencontrés : Gunther, Falarnon, Tael, Saantya, Darkyan et moi-même. Voilà comment une nouvelle étoile est née.
Cette rencontre fut le début d'une série d'aventure et je vous prie de croire que cette alliance ne fut pas des plus simples. Plus d'une fois notre entente fut mise à rude épreuve. Mais si vous permettez, je vous raconterai cela une autre fois. Il se fait tard, et mes vieux os se fatiguent vite désormais.
Delenth nous conte son histoire Un terrible momentAuteur: Thomas Date: 17/10/2003
Un soir auprès du feu de camp, alors que les voyageurs finissent leur repas une question fuse :
- " dis-nous, mage, quel est ton plus grand regret ? "
- " Mon plus grand regret ? "
Répondis-je.
- " Oui. N'y a-t-il pas un acte que tu regrette d'avoir fait ou d'avoir manqué ? "
- " Oh, si.. Bien sûr il y en a un. "
Je finis mon écuelle et commença le récit.
- " Pour situer l'histoire, nous nous étions, ma compagnie et moi, retrouvé depuis peu. Suite à une malencontreuse affaire et alors que nous ne cherchions que la vérité, nous avions été faits prisonnier lorsqu'une terrible guerre fut déclarée.
En tant que prisonnier nous fûmes enrôlés de force dans l'armée en tant que servants. Servants, le mot est faible ! Nous n'étions rien d'autre que des esclaves à leurs yeux ! Nous, citoyens ! Fidèles servants des dragons ! Réduits à l'esclavage sans autre forme de procès ! Pour ne rien vous cacher, je crois qu'au fond de moi, je n'ai toujours pas pardonné aux hommes qui ont fait ça, mais c'est une autre histoire.
Avec mes amis, nous cherchions un moyen de nous évadé. Nos forces s'épuisaient de jour en jour, et seul notre volonté nous permettaient de ne pas sombrer dans la survie proposée par nos geôliers. Nous réussîmes a mettre un peu d'ordre dans notre groupe d'esclaves, et à y maintenir le peu d'humanité qu'il restait. Nous attirant par la même occasion les foudres des plus forts d'entre eux qui ne pouvaient en profiter.
Mais l'évasion était nécessaire si nous voulions arrêter cette guerre stupide ! Le plan fut mis au point discrètement et reposer sur mes capacités à nous sortir de là. Mes amis me firent confiance ce jour là, comme jamais ils ne l'avaient fait. Evidement aucun autre prisonnier ne savait ce qui se tramait. Et ce soir là, alors que nous avions ralenti le rythme la journée pour garder ce que nous pouvions de forces la nuit, nous lançâmes l'opération.
Je devais tout d'abord nous libérer de nos chaînes, ce qui fut chose aisée comme je connaissais un sort approprié. Nous n'étions pas gênés par l’obscurité car Shar et Khyméra brillaient comme rarement. Je devais ensuite, à l aide d un dernier sortilège, aider un de mes compagnons à sortir pour neutraliser nos gardes. Je n'eut aucune difficulté à le faire, mais la pensée de ce qui allait suivre provoqua en moi un changement imperceptible que je ne pu concevoir qu'une fois ceci achevé.
J'aurai du m'arrêter là.. Oh oui j'aurai dû ! "
Delenth nous conte son histoire Un terrible moment (2)Auteur: Thomas Date: 17/10/2003
Les larmes montèrent à mes yeux. Je les essuyai d'un revers de la manche, repris mon calme et continuais.
- " C'est alors que je mis en oeuvre le dernier des sorts que je devais effectuer. J'avais néanmoins sous-estimé plusieurs facteurs dont en premier lieu ma fatigue. Non physique, mais morale. Je ne pus retenir toute cette rancoeur, toute cette violence subit. Cette misère autour de moi me fit sortir de mes gonds et je ne pus retenir la vague d'énergie qui déferla alors.
Mon sort fit effet, et plusieurs tentes des soldats qui étaient situées plus haut sur la colline prirent feu ainsi que je le désirais. Mais alors que je contemplai le spectacle et finalisais mon sortilège, une énorme vague d'énergie s'engouffra en moi. Elle s'enfla au contact de tout mes sentiments refoulés et se libéra à la pensée de ces soldats qui nous avaient traités comme du bétail. Je me pris à imaginer leur mort pour toutes ces vies qu'ils avaient prises, leur souffrance ! Et l'énergie se déploya.
Une brise tout d'abord, qui fit s'envoler mes cheveux. Puis la brise devient vent et se mit a tournoyer autour de moi. Je compris trop tard ce qui se passait. Je vis alors une immense tornade se soulever. Autour de moi mes compagnons tentèrent de résister et je tendis la main pour les sauver, mais le mur de vents étaient trop intense et je ne pus rien faire pour l'empêcher.
Je vis tout nos compagnons de malheur s'envoler tels de vulgaires fétus de pailles, empêtrés qu'ils étaient par leurs chaînes, écartelés d'une part par les liens coincés dans quelque amont rocheux et d'autre part par le vent qui les incitait a poursuivre leur ronde frénétique.
Mes amis s'accrochèrent un instant, mais eux non plus ne purent résister longtemps a l'effroyable tempête de rage que j'avais déclenchée.
Conscient de ce que j'avais commis je ne pu réagir tout le temps que dura ce carnage. Ensuite le vent tomba comme je tombai à genoux, en larmes.
Qu’avais-je fait ? Pourquoi ce carnage ? Je n'ai pas voulu cela ! Je ne le voulais pas !!
Elle se planta alors devant moi, pointant son regard vers moi, mais je ne la voyais pas, je ne voyais que le carnage dont j'étais responsable. Moi ! Moi ! Je ne valais pas mieux qu'eux ! J'avais tué tous ces hommes qui avaient désespérément lutté pour survivre pendant. "
Les larmes étaient montées tout au long du récit, et si j'avais pu les contenir jusque là, l'émotion fut trop forte alors et je parti, sans mot dire, vers ma tente.
Kaman URLOCK nous conte son histoire Fâcheux séjour à CormandeAuteur: bubu Date: 07/10/2003
... Ne vous ai-je jamais raconté cette mésaventure qu'il m'est arrivé à Cormande. Vous savez cette cité de l'Empire de Solyr, située beaucoup plus au nord de nos bien chères Terres Galyrs...
Et bien cela faisait à peine quelques jours que j'étais entré dans la ville, que je travaillais déjà comme garde du corps d'une négociante en pierre de taille, la Citoyenne Crysania Ezail. Emploi sans grande difficulté, en fait, puisque hormis quelques différents lors d'échanges commerciaux rien qui pouvait alerter ma méfiance.
Mais ce fut sans compter sur le fait qu'elle me congédie pour la soirée ce fameux jour du Serpent, ce devait être un signe pourtant, elle avait un rendez-vous galant aux « Thermes Nacrées », je l'y laissai donc entre les mains de son amant inconnu.
Pour ma part, profitant de cette soirée de libre, je décidai d'aller dans l'une de ces auberges où l'on rencontre voyageurs et autres conteurs, afin de mieux connaître cette province et ses histoires. Ce fut le dernier vrai bon moment pour moi dans cette cité, en effet, après être rentré me reposer, quelle ne fut pas ma surprise de me faire réveiller par la milice.
Un meurtre, et pas n'importe quel meurtre, non celui de la Citoyenne Ezail, voilà ce dont on m'accusait, encore un signe des Grands Dragons ; être sorti du lit par un Protecteur en ce jour du Roc. Je suivi donc sans heurt la milice jusque la garnison, où après un interrogatoire sommaire où l'on m'accusait de cet assassinat ainsi que du vol de plusieurs Dracs d'or retrouvés dans ma chambre, on me conduisit aux geôles.
J'y rejoins un comparse de marque, car Citoyen, un sans caste comme moi partager la même prison, serions nous égaux devant le malheur. Et pour tout dire ce voyageur, Ethnéral Kamon, je crois me souvenir, n'appréciait guère ce séjour en prison, et croyez-le ou pas, mais lui aussi était accusé du même crime. En fait, il s'agissait du fameux amant de ma patronne, retrouvée morte dans sa chambre des Thermes Nacrées.
Nous aurions pu croupir là encore quelques temps en attendant notre procès, mais en fait quelqu'un avait du avoir pitié de mon colocataire d'infortune, car très rapidement deux citoyens nous fîmes sortir de ce mauvais pas, enfin le croyais-je, car en fait il s'agissait juste d'un arrangement convenu avec le capitaine de la milice, Drynn Wilmar. Effectivement, le combattant, Darien Pittheus ainsi que le mage, JC Von Kruk, étaient chargé de veiller sur nous durant l'enquête pour découvrir qui était le véritable assassin.
Aussi nous prîmes aussitôt la direction des Thermes Nacrées, où nous interrogeâmes la serveuse, qui nous mena jusqu'à la chambre, et nous expliqua qu'elle n'était pas de service hier soir mais sa collègue. De même la patronne de cet établissement, Dame Brynit Pélipi, était depuis fort longtemps rentrée chez elle.
Je m'aperçu rapidement que Ethnéral repris vite de la vigueur car à peine quelques heures après sa sortie de prison, je le voyais déjà flirter avec la serveuse, sans doute un stratagème pour faire dire certaines choses, m'étais-je convaincu de croire, après tout il s'agissait d'un Citoyen... Pendant que les Citoyens Darien et JC inspectaient la chambre, je décidais de descendre aux cuisines afin de questionner les commis, car notre dragueur de compagnon nous avoua avoir été drogué la nuit dernière lors de la soirée et qu'il se réveilla au côté de la morte sans souvenir aucun.
Auprès de mes semblables, j'appris qu'un nouveau serveur inconnu d'eux était de service ce soir là, malheureusement, hormis une description rapide rien de bien précis sur cet homme qui amena les verres aux deux tourtereaux. Et notre visite chez la propriétaire des thermes fut infructueuse car elle était absente également. Après quelques recherches plus ou moins concluante durant la journée, nous nous rendîmes à nouveau aux Thermes, où là, chose étrange la patronne ne s'y trouvait toujours pas...
... Mais je vous conterai la prochaine fois la suite de cette histoire, où nous essayâmes de remonter jusqu'au précédent garde du corps, Alardan, qui fut renvoyé, ainsi qu'à un certain Zéhir qui s'empressa de racheter l'affaire de la défunte, et enfin de l'érudit Cilmar Hazel qui nous appris une étrange découverte que Dame Ezail avait faite...
Kaman URLOCK nous conte son histoire Fâcheux séjour à Cormande : "Une nuit bien mouvementée."Auteur: bubu Date: 03/11/2003
... Vous vous remémorez sûrement la situation dans laquelle mes compagnons et moi-même étions lors de notre dernier entretien ; alors je m'en vais vous conter la suite de notre aventure...
Le crépuscule pointait déjà au loin, c'est alors que nous décidâmes de repartir à la recherche des indices et preuves qui nous disculperaient Ethnéral et moi-même. L'esprit des dragons nous mena tout d'abord aux thermes, où la plupart de mes compagnons décida de monter la garde autour, pour ma part je pris mes responsabilités, et accédais jusque l'intérieur sans me faire remarquer des passants en pénétrant par un fenêtre du 1er étage.
Cependant rien dans cette incursion ne révéla le moindre indice, pire même, j'avais risqué de me faire repérer ; allez expliquer à quelqu'un la raison pour laquelle vous êtes passé par la fenêtre, n'allez pas croire que je suis fourbe ou voleur, non mais vu que nous agissions au nom de la milice il fallait agir discrètement.
Aussi, il me vint à l'esprit que j'avais mal interprété le signe des dragons, en effet, il devait sûrement concerner Madame Pélipi donc vraisemblablement pas aux thermes mais chez elle. Je me rendis donc en compagnie de J.C. Von Kruk à la demeure où nous nous étions déjà rendu en journée, mais en vain.
Une fois sur place, j'escaladais le mur d'une bâtisse toute proche, afin d'obtenir le meilleur champ de vision sur la maison, de part le toit, et je me dissimulais au mieux.
Je sais ce que raconte déjà mes anciennes connaissances de la caste des combattants : " Et bien voilà comment Kaman Urlock a échoué à l'entrée dans la caste, et qu'il s'en ai fait bouté ! ". Et bien non ! Un bon combattant doit être stratège, sinon ce n'est qu'un soldat ou un homme de main. Et donc il faut être patient et ne pas succomber à une fougue systématique, et ce raisonnement ne tarda pas à être payant, car en effet, je vis une ombre sortir par une fenêtre de l'étage de la maison, décidément que de coïncidences, traversée le jardin et gravir le mur d'enceinte, pendant ce temps je descendis de mon "observatoire", et pris en main la filature de cet homme qui ressemblait étrangement à l'homme décrit, sortant des thermes en courant, le soir du meurtre.
Très vite je compris que mes piètres compétences d'espion étaient limitées et que mon mètre quatre vingt dix-huit et mon quintal ne m'aidaient guère, je fus donc rapidement repéré, et n'écoutant cette fois que ma fougue, je parti à la poursuite de cet individu.
C'est alors qu'au détour d'une ruelle encore plus sombre que les autres, il m'assena un coup violent ce qui ne me déstabilisa pas le moins du monde mais au contraire, je le saisi et lui brisa l'avant-bras, d'ailleurs je fus très surpris d'une aussi faible résistance. Une fois au sol, presque inconscient, je regardais sa blessure mais il ne s'agissait d'apparence externe que d'une simple boursouflure surmontée d'un bleu, mais je décidais tout de même le ramener à la caserne pour recevoir des soins car il semblait très mal.
Durant le chemin, je l'interrogeais sur ce qu'il faisait dans la maison et je compris vite son acte misérable et odieux, et il avoua également les méfaits des thermes, la nuit du serpent. Une fois à la milice, il était déjà trop tard, il avait succombé à sa blessure, je fis mon rapport à un soldat, et restais une bonne partie de la nuit, assis dans la cour, à attendre le capitaine Protecteur et en profiter pour me reposer…
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